Marguerite Duras quitte définitivement l’Indochine en 1933, à l’âge de 19 ans. Pour autant, le pays de son enfance ne cessera jamais d’alimenter son écriture. L’histoire des barrages, le roman familial, les paysages, la langue vietnamienne constituent autant d’ « équations », selon ses propres termes, où le souvenir se mêle à l’imaginaire, et qui constituent une des trames essentielles de son univers littéraire.
Anne Cousseau
Maître de Conférences en Littérature française à la Faculté des Lettres de Nancy. Spécialiste de Marguerite Duras, elle a notamment contribué à l’édition de ses œuvres complètes dans la collection de la Pléiade. Ses recherches portent également sur la littérature narrative française contemporaine.