Recherche de stage : « Préparez-vous et faites-vous aider ! » Témoignage d’un étudiant

 
Publié le 30/10/2018

Comme à l’époque M. H. Odoulami se trouvait en stage (c’était en mai dernier), c’est sous la forme d’une interview téléphonique qu’il nous avait fait part de son expérience concernant deux services proposés par le SOIP (Service d’orientation et d’insertion professionnelle) de l’université : le conseil en CV et lettre de motivation et la préparation à l’entretien professionnel.

Retour sur cette expérience…

A la question « Comment avez-vous eu connaissance de ces services ? », M. Odoulami, étudiant en deuxième année de master Expertise statistique pour la finance de l’Université de Lorraine, nous répond s’être souvenu d’un mail à leur sujet, et, surtout, mentionne la pression gentiment exercée par un enseignant… Pression qu’il ne semble pas regretter d’avoir subie, puisqu’au bout du compte, les conseils reçus ont concouru à ce qu’il « décroche » le stage convoité !

Cela s’est fait en deux temps, puisqu’il s’est d’abord agi de bénéficier du regard expérimenté de M. Grasmuck, consultant bénévole du RAMM (Relai amical Malakoff Médéric) sur son CV et sa lettre de motivation, en vue d’une candidature à une annonce de stage d’ « analyste de données statistiques pour une étude de rentabilité de la clientèle » publiée par une grande banque. Interrogé sur les conseils qui lui ont été les plus utiles, il nous répond avoir réalisé combien la phase de l’analyse de l’offre était importante (« Elle peut prendre jusqu’à une journée !»), puisque c’est d’elle que dépend la mise en avant de compétences ciblées, l’idée étant, bien sûr, d’éviter un CV et une lettre de motivation « passe partout ». Concernant la lettre de motivation, M. Grasmuck lui a conseillé de l’articuler en 3 points : « vous » (c’est-à-dire l’entreprise), avançant les raisons pour lesquelles cette entreprise-là spécialement a retenu l’attention, « moi» destiné à mettre en avant son projet professionnel et enfin « nous » (c’est-à-dire les apports réciproques entre le futur stagiaire et l’entreprise), soulignant la pertinence de la formation au regard des besoins de l’entreprise. Pour autant, « La formule de politesse ne doit naturellement pas être négligée ! » rappelle-t-il.

Il faut croire que ces conseils ont porté leurs fruits, puisque quinze jours après avoir envoyé CV et lettre de motivation, M. Odoulami recevait une convocation pour l’entretien de sélection ! Il a alors souhaité bénéficier d’une simulation d’entretien, afin d’être armé au mieux pour ce second round décisif. C’est encore M. Grasmuck, le « coach du premier round » qui a assuré la prestation. A ce stade, le conseil primordial concernant l’exercice obligé de la présentation est de sortir à tout prix d’un exposé « bateau » et factuel de son cursus (« Actuellement, je suis telle formation ; l’année dernière, j’ai suivi et validé telle autre formation, etc. »). Il importe de montrer autant que possible comment le parcours de formation et les compétences se sont construits dans la perspective du champ professionnel concerné par le stage. Un autre conseil a concerné les fameuses et redoutables « questions pièges » (« Comment gérez-vous l’imprévu ? », « Travailler dans un environnement essentiellement féminin vous pose-t-il problème ?», etc.) : plutôt que de se lancer dans des généralités hasardeuses, il faut essayer au maximum, recommande M. G., de circonstancier sa réponse en fonction du poste.

« Et le jour J, dans quel état d’esprit étiez-vous ? » La réponse semble s’imposer d’elle-même : « Calme et les idées claires ! ». Et c’est certainement le cas, puisque parmi les candidats encore en lice (un étudiant du même master, trois étudiants de l’ICN), c’est M. Odoulami qui a obtenu le stage !

Quand on l’interroge sur le ou les conseil(s) qu’il voudrait personnellement faire passer, M. Odoulami nous répond « Il faut se pré-pa-rer ! Comme pour un partiel quand tu veux avoir une bonne note ! Et ne pas hésiter, comme quand on se fait expliquer un point non maîtrisé par un enseignant, à demander de l’aide ! » Et encore : « Il ne faut pas être trop confiant, et se reposer sur les seules connaissances et compétences techniques qu’un niveau bac + 5 peut vous apporter ; il est très important de savoir les mettre en valeur dans un CV, ce qui ne va pas forcément de soi. Faites-le relire par des personnes extérieures ! » Et si possible expérimentées... Enfin, « Il faut aider sa bonne étoile ! »

Contacts en vue d’un rendez-vous (conseils CV, lettre de motivation, simulation d’entretien) :