En mai dernier, la première des expositions, consacrée à Raoul Lufbery était présentée à Maron, à l’occasion des commémorations en son honneur et en présence de l’armée américaine.
Cette semaine, la suite des travaux sur le centenaire 1914-18 a été dévoilée à la mairie de Flavigny sur Moselle à l’occasion d’un café-débat sur la grande guerre dans les communes de Moselle et Madon. L'exposition itinérante est visible jusqu'au samedi matin à la mairie de Flavigny (voir horaires), puis partira dans les autres communes de la CCMM.
Le projet s’est déroulé sur près de 2 ans, la Communauté de Commune de Moselle et Madon et la Mairie de Flavigny, ont fait appel tour à tour à sept étudiants de l’Université de Lorraine à travers des stages pour réaliser cette série d’expositions sur la grande guerre sur le territoire de Moselle et Madon : la vie administrative, la guerre des femmes, les services de santé, les enfants dans la guerre, Georges Labroche clairon de l’armistice, la vie quotidienne pendant la guerre… Durant cette période, deux articles ont été publiés sur The Conversation sur Lufbery et sur les commémorations du 11 novembre, une conférence a eu lieu au Musée Lorrain, et des cours d'Histoire locale sur la première guerre mondiale ont été donnés à l'école primaire de Flavigny. Pour conclure ce cycle de manifestations culturelles, les commémorations auront lieu tout le week end de l'anniversaire de l'armistice, le samedi 10 novembre à Neuves-Maisons avec la CCMM et le dimanche 11 novembre au niveau communal.
Ce centenaire de la grande guerre aura marqué les esprits : en effet la Mission Centenaire en s'appuyant sur les réseaux sociaux a su coordonner des évènements sur tout le territoire et ainsi raconter le déroulement de la guerre presque en temps réel. Ces actions ont été reprises par les médias afin de toucher un large public avec un effet boulle de neige entre revues scientifiques, presse nationnale, presse locale, et blogs... Des expositions comme celles mise en place par Flavigny et la CCMM ont eu lieu dans nombreuses autres collectivités en France, et en Europe. Des groupes de travail ont été mis en place pour rédécouvrir le patrimoine souvent à un échelon local, et ils ont vu collaboré des universitaires, élus, étudiants, et passionés d'Histoire dans un souci de médiation scientifique. Ainsi, c'est peut être une nouvelle manière d'étudier et transmettre cette discipline qui s'est forgée au rythme du centenaire 1914-18.
