L’excellence dans les formations médicales transfrontalières : Nancy décroche un financement de plus de 4,5 millions d’€

 
Publié le 17/04/2018 - Mis à jour le 18/04/2018
Mannequin de simulation

Le projet Européen "NHL-ChirEX" porté par l'Université de Lorraine, la  faculté de médecine et son doyen, Marc Braun, épaulés par Thomas Fuchs-Buder (Anesthésiste-Réanimateur), Bernard Namour (Biochimiste) du CHRU de Nancy et Guillaume Vogin (Radiothérapeute) de l’Institut de Cancérologie de Lorraine, vient d’être approuvé par l’Autorité de Gestion Programme INTERREG de la Grande Région.

Ce projet offre des modules de formation supplémentaires en chirurgie, médecine d’urgence et cancérologie-radiothérapie destinés aux médecins et manipulateurs radio. Il comporte un enseignement d’excellence basé sur des méthodes pédagogiques innovantes faisant appel à la simulation, l’apprentissage sur robots et le e-learning.

L'Université de Lorraine s’est associée à l'Université et au CHU de Liège (Belgique), l'Université de la  Sarre et le  CHRU de Hombourg/Sarre (Allemagne) et le Centre National de radiothérapie du Grand-Duché (Luxembourg). Trois opérateurs méthodologiques sont associés à ce projet : l'Institut de Cancérologie de Lorraine, l'Université de la Grande Région et la Médecine Universitaire de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence.

Jusque-là, les trois facultés de médecine et les nombreux hôpitaux de la Grande Région n’avaient jamais eu de collaboration transfrontalière coordonnée en matière de formation des médecins. Avec NHL-ChirEX, la donne change puisque ces cours communs et normés vont faciliter à terme l’accès à l'emploi transfrontalier dans la Grande Région par :

  • le developpement de réseaux de formateurs et d'apprenants
  • la communication et les échanges transfrontaliers
  • l’élaboration des programmes d’échanges des futurs  internes / résidents entre les acteurs de santé de la Grande Région.

Le programme NHL-ChirEx qui doit démarrer le 1er juin 2018 (pour s’achever en Mai 2022), basé sur la modernité et l’innovation de ses méthodes, permettra à toute une génération de médecins « sans frontières » de développer une expertise commune avant la prise en charge des patients transfrontaliers