3 questions à Hélène Boulanger, chargée de mission Formation-Accréditation

 
Publié le 23/02/2016 - Mis à jour le 5/05/2023

Hélène Boulanger est nommée depuis septembre dernier pour conduire la mission « formation-accréditation » pour l’Université de Lorraine. En étroite collaboration avec le vice-président du conseil de la formation, Etienne Baumgartner, elle est notamment chargée de coordonner la réflexion sur l’offre de formation et de participer à sa mise en forme pour le prochain contrat quinquennal de l’établissement.

En quoi consiste la mission Formation-Accréditation ?

Cette mission va permettre de préparer la prochaine offre de formation de l’établissement. Ce processus d’évaluation-accréditation des 220 mentions actuelles de diplômes et de leurs déclinaisons a déjà démarré et se poursuivra jusqu’à la rentrée 2018. C’est l’échéance à laquelle entrera en vigueur cette nouvelle offre de formation. La période actuelle de préparation est toujours assez complexe à vivre puisque l’établissement doit continuer à fonctionner tout en ajoutant à la charge de travail « normale » une charge liée à ce processus d’accréditation. J’agis donc en renfort pour prendre en charge une partie de ce travail supplémentaire.

Quels sont les enjeux principaux de ce processus d’accréditation ?

L’enjeu principal de notre offre de formation est de se rendre encore plus cohérente et lisible. Que ce soit pour les étudiants actuels, les futurs étudiants mais aussi pour les partenaires de l’université.

Ensuite, cette accréditation est différente de celles vécues par le passé. En effet, la procédure a évolué depuis la dernière habilitation et deux phases sont désormais clairement dissociées. Nous sommes actuellement dans la phase dite d’évaluation de l’offre en cours. Ce n’est qu’après cette évaluation que nous entrerons à proprement parler dans la phase d’accréditation. Toutefois le projet global n’est pas linéaire et les différentes étapes doivent nécessairement se chevaucher. Cela fait partie de ma mission de coordonner ces différentes étapes.

Enfin, le dernier défi de cette procédure réside dans son contenu. Il est demandé à chacun de transformer l’offre de formation, pour l’adapter au nouveau contexte de l’enseignement supérieur, en repensant notamment les formes pédagogiques qu’elle emprunte. Et tout ceci sans moyens supplémentaires : c’est peut-être là qu’est le défi le plus dur à relever.

Comment voyez-vous votre rôle ?

Dans cette mission, j’ai essentiellement un rôle d’animation. En effet, tout en étant au cœur du processus d’accréditation, je suis en contact avec les équipes pédagogiques qui préparent activement la future offre de formation et qui en sont les principaux acteurs. Mais je suis également en lien avec les directions centrales impliquées dans ce projet majeur pour l’établissement. Tous doivent pouvoir travailler de manière cohérente entre eux et j’essaie de faciliter ces échanges.  Ces liens rendent ce travail particulièrement enrichissant.