Le vote électronique peut prendre plusieurs formes. Il existe, tout d'abord, les machines à voter, présentes dans les bureaux de vote, sur lesquelles les citoyens peuvent déposer leur votes, mais qui nécessite tout de même le déplacement physique de la personne. Mais, émerge également le vote par internet, qui permet aux citoyens de voter à partir de leur téléphone ou ordinateur, à distance. C'est sur cette deuxième forme de vote électronique que se focalise Véronique Cortier. Dans les deux cas; plusieurs problèmes se posent : le secret de vote, et la manipulation possible du résultat. La solution proposée : chiffrer, avec plusieurs clés de chiffrement. Il est également nécessaire que la description précise du fonctionnement de ce vote électronique soit donnée au public, et que celui-ci soit capable de suivre son bulletin lors d'une élection, tout en préservant son secret.
Il est donc nécessaire de d'assurer des protocoles informatiques assurant deux propriétés antagonistes : la transparence, mais aussi la confidentialité. Un défi informatique de taille, car avant de définir ses objectifs, il faut définir mathématiquement le secret de vote et la transparence, notions politiques. Un travail de longue durée, car après la mise en place des protocoles, une longue série de tests attend les chercheurs afin de vérifier son fonctionnement ainsi qu'identifier ses failles potentielles.
Nous vous laissons découvrir comment le vote électronique se concrétise, ainsi que les points qui restent encore à être résolus ! Finalement, est-ce une bonne idée pour une élection présidentielle ?
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Le LORIA (CNRS, Université de Lorraine) a pour mission la recherche fondamentale et appliquée en sciences informatiques.