Le mercredi 27 janvier, à partir de 9h, participez au rendez-vous UL Connectés : La sédentarité au travail : Quels risques ? Quels enjeux ?
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Cet événement s’inscrit dans la continuité d’un atelier organisé le 26 septembre 2019 ayant comme problématique : La sédentarité : une évolution pour l’humanité ; un fléau pour l’homme au travail ? , mais aussi, dans un cycle de réflexion et de partage sur la question du travail (la synthèse des échanges : Covid-19 : les entreprises se réinventent).
Plusieurs définitions de la sédentarité existent. En ce qui concerne l’histoire de l’humanité, le mode de vie sédentaire est évoqué lorsque les individus ont renoncé à la chasse et à la cueillette pour cultiver leurs propres terres. Du côté de l’étymologie, le terme vient du latin sedentarius qui signifie être assis. Ces deux explications convergent sur le fait de rester dans un même lieu, mais aussi dans une même position.
Dans la thématique du travail, il est fait référence à la réalisation d’une activité à faible dépense énergétique qui s’effectue en position assise pendant huit heures ou 1.6 MET - Metabolic Equivalent of Task. Il faut bien différentier cela de l’inactivité physique : l’OMS - Organisation Mondiale de la Santé - pose un seuil de 30 minutes d’activité par jour sans lesquelles une personne est déclarée inactive. Il est possible d’être considéré comme sédentaire en ayant une activité physique.
L’enquête Sumer réalisée en 2017 par l’INRS - Institue National de Recherche et de Sécurité- informe que le pourcentage de salariés travaillant plus de 20h par semaine devant un écran est passé de 12% en 1994 à 23% en 2010 avec une forte augmentation chez les cadres qui passent de 18% à 46% au cours de la même période. C’est ainsi un tiers du temps journalier qui est considéré comme sédentaire.
Ce manque d’activité physique dans le milieu professionnel pose des questions et pousse les chercheurs à qualifier la sédentarité comme un nouveau risque professionnel. En effet, de nombreux troubles physiques et psychologiques y sont liés. Mais quelles solutions pour une bonne répartition des différentes taches professionnelles réalisées au cours d’une journée ? Quels moyens mettre en œuvre pour mieux équilibrer les fréquences et l’intensité de l’activité physique ? Quid aussi de la crise sanitaire Covid-19 et des adaptations liées ?
Ce type de pénibilité au travail est assez nouveau. C’est dans les années 1980 que cette préoccupation est devenue publique et, aujourd’hui, les employeurs sont obligés d’évaluer et de répertorier les risques professionnels.
Cet événement nous permettra d’interroger les pratiques, de présenter différentes démarches mais aussi de proposer de nouvelles conduites au travail.
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Ce rendez-vous est organisé par la Direction de l’entreprenariat et des partenariats socioéconomiques (DEPAS) de l'Université de Lorraine et la communauté Autonomie et qualité de vie.