Teranga : pour une filière de la mangue sénégalaise plus juste et mieux valorisée

 
Publié le 10/07/2019

Lors de son stage de fin d’études au sein de l’école d’ingénieur des travaux agricoles au Sénégal, Mansour Sané, aujourd’hui étudiant à l'école nationale supérieure d’agronomie et des industries agroalimentaires (ENSAIA) de l’Université de Lorraine, a travaillé sur la filière de la mangue au Sénégal et s’est rendu compte de différents dysfonctionnements. D’une part, la production est réduite à cause de pertes pré-récolte (présence de ravageurs) et post-récoltes liées à la rareté des infrastructures de conditionnement et des moyens logistiques. D’autre part, les producteurs font face à de nombreux intermédiaires pour commercialiser la mangue, ce qui ne leur garantit pas un prix de vente correct. C’est dans ce contexte que le projet Teranga (« Hospitalité » en Wolof) est né. Ce projet, accompagné par le PeeL (Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine), cherche à valoriser le travail des petits producteurs de mangues biologiques en leur apportant des outils pour transformer et commercialiser les produits finis, luttant ainsi contre les pertes post-récoltes et l’insécurité financière. Teranga vise à créer une réelle valeur ajoutée sur la mangue en transformant les coproduits et les déchets de la filière.  Rejoindre le PeeL a déjà permis à Mansour Sané de décliner la stratégie du projet, il faut maintenant que celui-ci attire des collaborateurs, notamment des entreprises pour externaliser certaines activités de transformation.

Si vous souhaitez échanger sur ce projet, n’hésitez pas à contacter Mansour Sané à l’adresse suivante : mansour.sane2@etu.univ-lorraine.fr