8 questions à Jonathan STOCKER,médaillé au Championnat de France Universitaire de Judo [EN HAUT DES PODIUMS #10]

 
Publié le 14/10/2016 - Mis à jour le 20/10/2016

A l’occasion de la première cérémonie des Mérites sportifs de l’Université de Lorraine, nous avons interviewé Jonathan STOCKER, étudiant en master Stratégie et conseil en communication. Jonathan a décroché la médaille de bronze dans la catégorie +100 kg lors du Championnat de France Universitaire de Judo 1ère Division à Geispolsheim le 30 mars dernier.

Le judoka aguerri  fréquente les dojos et les circuits des compétitions depuis ses 5 ans. Avec ce premier titre universitaire, il décroche sa première médaille au niveau national.

Retour sur son parcours, son quotidien et sa passion. 

Pour commencer parlez-nous de votre discipline. Qu’est-ce qui vous a poussé à pratiquer ce sport à ce haut niveau ?

JS :  J’ai toujours fait des compétions à haut niveau. Plus jeune, je participais régulièrement aux stages organisés par le pôle espoir du Centre Régional d'Entraînement Judo de Metz. C’est un peu par hasard que j’ai intégré le circuit des championnats universitaires. L’entraineur de l’équipe universitaire qui est le CTF de la ligue Grand Est de Judo, c'est aussi un ami il m’a parlé et proposé de venir m’entrainer avec lui. L’idée m’a plu et quitte à s’entrainer autant participer aux compétitions du FF Sport U … Sans vraiment avoir une idée précise de ce qui m’attendait, ni du niveau des autres compétiteurs, je suis arrivé à la troisième marche du podium.

Avez-vous un modèle, une personne qui vous inspire pour bâtir votre carrière sportive ?

JS : C’est vraiment David Douillet qui m’a donné envie de pratiquer cette discipline. Quand à construire une carrière de judoka, ce n’est pas vraiment mon objectif ...

D’ailleurs, je suis meilleur arbitre que compétiteur … Parallèlement à ma pratique du judo, j’arbitre des combats depuis une dizaine d’années. Je suis devenu pour Comité de Judo de Meurthe-et-Moselle, responsable de la commission arbitrage. Si je dois me projeter dans ce sport ça serait pour devenir à terme entraîneur.

Combien de temps consacrez-vous à votre passion par semaine ? Avez-vous le statut  de sportif de haut niveau ?

JS : Je n’ai pas besoin pour l’instant du statut mis en place par l’université, du lundi au vendredi j’étudie et le week-end j’arbitre ou combats…

Je m’entraîne dans mon club 2 fois par semaine ce qui correspond à des sessions de 1h30 plus le sport personnel à côté, depuis cette année un entraînement supplémentaire avec l’université. Évidemment tous mes week-ends sont bloqués pour pouvoir faire ou abriter des compétitions. Si on fait un calcul rapide le judo c’est 60% de mes week-ends sur une année universitaire.

Comment gérez-vous le stress ou la montée d’adrénaline les grands jours ?

JS : Je ne suis vraiment d’un naturel stressé… De plus, tout le travail de préparation se fait avant la compétition, lorsqu’on monte sur le tatami pour les combats de qualification, c’est plus vraiment le moment de se poser des questions.

Quelles sont les qualités requises pour être un bon judoka ?

JS : Il faut avoir une bonne condition physique et un bon mental. Dans le judo, ce qui prévaut c’est d’avoir une très bonne technique et une bonne souplesse.

Ces qualités vous aident-elles dans vos études ?

JS : Etre éduquer au judo en suivant son code moral se ressent dans notre quotidien et dans notre rapport aux autres. Ne pas se laisser déborder, donner le meilleur de soi-même dans tous les cas de figure, ces valeurs s’appliquent assez facilement aux études.

Quel est votre plus beau souvenir sportif de cette année ?

JS : Le Championnat de France Universitaire et mon classement au podium. Mais ma plus belle fierté, c’est la dynamique qu’on a développé dans le groupe, d’avoir fait cette performance entouré par les autres membres de l’équipe et mon entraîneur.

Quels sont vos projets, vos perspectives sportives ? Pourriez-vous définir en quelques mots les fonctions de compétiteurs, arbitre et entraîneur …

JS : La pratique du judo restera ma soupape de décompression mais je pense que j’ai plus ma place en me mettant au service des autres … Je dirais qu’un compétiteur doit avoir de la volonté et de la persévérance mais  surtout le respect de son adversaire. Un arbitre doit être attentif,  juste dans ses choix, ne doit pas se laisser déborder par l’action, et être charismatique. L’entraîneur doit être un excellent technicien et doit être en mesure d’adapter les entraînements selon la morphologie et le caractère du combattant.

Je profite de cette interview pour remercier tous les entraîneurs principalement Jeremy Andrès, entraîneur universitaire et Yoann Harmand mon entraîneur à Neuves Maisons, que j'ai pu avoir à mes côtés ainsi que mes parents qui sont un facteur de ma réussite sportive.

LE PALMARÈS DE JONATHAN

ANNÉE

RANG

EVÈNEMENT

CATÉGORIE

2016

3

Championnats de France Universitaires 1e division Geispolsheim 2016

+100

2015

3

Demi-finales championnats de France Juniors Besançon 2015

+100

2014

7

Coupe de France Juniors Villebon-sur-Yvette 2014

+100

2011

7

Demi-finales championnats de France Cadets Saverne 2011

-81

2011

3

Demi-finales championnats de France Cadets Epinal 2011

-81