Le 26 juin 2025, Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, était en déplacement à Metz à l’occasion de la signature officielle de la convention-cadre 2026–2028 entre la Région Grand Est et les universités de son territoire, dont l’Université de Lorraine.
Une convention stratégique pour relever les défis de demain
Cette convention marque une nouvelle étape dans la collaboration entre la Région et les universités du Grand Est. Elle repose sur une ambition partagée : faire de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation des leviers puissants pour accompagner les transitions écologique, numérique et industrielle, renforcer la souveraineté scientifique et technologique, et répondre aux besoins des territoires.
En présence d’Hélène Boulanger, présidente de l’Université de Lorraine, et des autres présidentes et présidents des universités de la région Grand Est, la signature a réaffirmé l’engagement de notre établissement dans une dynamique visant à encore mieux placer son excellence au service du développement des territoires, aux côtés de ses partenaires institutionnels.
La convention signée avec la Région Grand-Est met en avant l’importance de l’ancrage territorial des universités. Et il s’agit bien en l’espèce d’une question d’initiative sociale. Celle de l’ensemble des acteurs de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, celle des collectivités territoriales et celle du monde socio-économique. Et c’est bien-sûr celle des universités qui peuvent stimuler ou accompagner les initiatives des acteurs d’un territoire pour rendre plus accessible l’exigence universitaire en matière de recherche, de formation, de vie étudiante et d’innovation.
Hélène Boulanger, présidente de l'Université de Lorraine
L’excellence scientifique du LEM3 à l’honneur
La journée a débuté par une visite du LEM3 (Laboratoire d’Étude des Microstructures et de Mécanique des Matériaux), laboratoire de référence dans les domaines des matériaux, procédés innovants et mécanique, unité mixte de recherche Université de Lorraine, CNRS et Arts et Métiers.
Le ministre a pu découvrir plusieurs projets emblématiques :
- Le projet ERC Advanced Grant BONEREPAIR, porté par le Pr Jean-François Ganghoffer, qui explore les mécanismes de cicatrisation osseuse sous l'effet de stimuli électromécaniques, avec des perspectives prometteuses en médecine régénérative ;
- Les travaux de la chaire Circuits Imprimés, en lien avec les secteurs de l’aéronautique, de la défense et du spatial, axés sur la fiabilité et l'assemblage de matériaux sous sollicitations extrêmes ;
- Une démonstration dans la salle des canons, dédiée à l’étude des ruptures dynamiques des matériaux ;
- Une présentation des activités en fabrication additive, notamment à travers la startup PINT, issue du LEM3.
STRATER : construire l’université avec et pour les territoires
En début d’après-midi, la délégation ministérielle a assisté à une séquence dédiée à la stratégie territoriale de l’Université de Lorraine (STRATER), présentée par Stéphane Leymarie, vice-président en charge de la stratégie territoriale et de la vie institutionnelle de l’UL.
L’Université de Lorraine développe depuis 2023 une approche ambitieuse et inédite de territorialisation de l’ensemble de ses missions de service public via les Schémas de Déploiement Universitaire Territoriaux (SDUT). Ces SDUT associent collectivités, composantes universitaires et acteurs locaux autour d’une feuille de route partagée, adaptée aux besoins spécifiques de chaque territoire.
Parmi les exemples évoqués, le territoire de Sarreguemines a illustré les effets concrets de la méthode : accès renforcé à la formation, développement de projets locaux, amélioration de la vie étudiante, et retombées positives sur l’attractivité socio-économique.
Une université engagée pour une coopération durable et équilibrée
Cette journée fut l’occasion de réaffirmer le rôle stratégique de l’Université de Lorraine dans les dynamiques territoriales, en articulation étroite avec les politiques publiques régionales. La signature de la convention-cadre, la visite du LEM3 et la présentation des SDUT témoignent d’un engagement fort en faveur d’une université d’excellence, ancrée dans ses territoires, tournée vers l’avenir.
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