[Portrait MT180] Emma Corre : décrypter l'ADN des champignons

Originaire de la région de Grenoble, ce ne sont pas les kilomètres qui guident le parcours en bio-informatique d’Emma. Ses six premières années d’études supérieures l’ont amenée à s’installer dans huit villes, de Lyon à Rouen en passant par Édimbourg en Écosse ! Sa ville de cœur : Aurillac dans le Cantal. Une commune située au milieu des montagnes qui lui a permis de s’adonner à l’une de ses nombreuses passions, la randonnée. Bien qu’elle aime le plein air, cette marcheuse aguerrie saura vous surprendre en parlant de voitures et notamment de formule 1.

Habituée à déménager, elle s’est penchée sur différents sujets de thèse sans regarder les localisations. C’est ainsi qu’elle a rejoint Nancy et le laboratoire Interactions Arbres – Microorganismes. Emma débute sa deuxième année de thèse qu’elle qualifie de « fascinante » et s’attaque à un terrain encore en friche. Le manque de données pourrait lui donner le vertige pourtant l’idée d’avoir tout à découvrir de son sujet lui plaît. Elle se réjouit également à l’idée de partir en mission en Australie et en Suisse dans le cadre de sa thèse. Plus tard, Emma se verrait bien travailler à l’international et espère que des opportunités de carrière se présenteront en Norvège ou en Suède. Musicienne, elle emportera sans doute dans ses valises sa basse, sa guitare et peut-être même une partie de son étonnante collection de T-Rex !

➞ Retrouvez Emma sur scène pour découvrir sa thèse en 3 minutes, le jeudi 22 février à l’espace Déléage du Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy

#maladie #plantes #génomique

Les champignons induisant la maladie de la rouille impactent de nombreuses plantes. Au fil du temps leurs ADN se complexifient, ce qui met en lumière leurs potentielles capacités à s’adapter rapidement et à survivre aux stress.

Laboratoire Interactions Arbres – Microorganismes – IAM (INRAE, Université de Lorraine)

Plus d’information sur : www.univ-lorraine.fr/180secondes