[Interview croisée] de l’équipe métier du Deep Change Lab

 
Publié le 18/10/2023
Equipe métier du Deep Change Lab

Factuel est allé à la rencontre du groupe de travail qui participe à la mise en place du « Deep Change Lab » dont l’objectif est de porter le changement pour être plus efficace auprès des utilisateurs des services du site lorrain. Issu du programme Sirius, le Deep Change Lab regroupe plusieurs représentants des différents partenaires de recherche au sein de son équipe métier :

  • Chantal CHRETIEN, Directrice des services d’appui à la recherche & Catherine DREYER, Responsable Ressources Humaines (Inrae)
  • Armelle DEMANGE, Secrétaire Générale (Inria)
  • Arnaud FRANCOIS, Adjoint à la Déléguée Régionale (CNRS)
  • Marie MATTON, Adjointe au délégué régional (Inserm)
  • Sabine GOULIN au pilotage, Directrice Générale des Services Adjointe Stratégie et Conduite du ChangementRachida RAJOUH, Chargée d'études Innovation et Transformation Publique & Abdelrahmane SEKKAI, Chargé d’animation du Lab d’Innovation et Transformation Publique (Université de Lorraine)

Quels sont les enjeux et les bénéfices pour votre établissement de participer au développement du Deep Change Lab ?

Rachida Rajouh (UL) : « Au niveau de l'Université de Lorraine, le Deep Change Lab offre l'opportunité d'être à l'écoute des besoins et des enjeux du terrain. Il permet de questionner les processus au sein et entre les établissements pour repenser nos méthodes et approches organisationnelles.

L'objectif de ce Lab est de porter le changement vers des transformations concrètes et visibles, ce qui améliore l'efficacité de nos actions au sein de l'Université de Lorraine. Une de nos priorités est d'impliquer activement toutes les parties prenantes du site lorrain, afin de garantir une participation collective à nos projets de transformation. »

Abdelrahmane SEKKAI (UL) : « L'innovation sera au cœur du Deep Change Lab, rapprochant les acteurs et les usagers pour créer des solutions novatrices qui répondent aux besoins spécifiques et facilite le développement et l'accompagnement de projets, offrant un soutien précieux pour concrétiser nos idées et aspirations.

Chantal CHRETIEN (INRAE) : « INRAE a formé un groupe de travail pour réduire les lourdeurs administratives, en se concentrant sur les unités de recherche. Le centre Grand Est - Nancy est un centre pilote pour cette initiative, le Deep Change Lab est donc en alignement avec la stratégie d'INRAE. Nos objectifs incluent de renforcer l'attractivité d'INRAE, proposer des évolutions basées sur des expérimentations régionales, consolider l'appartenance à une université européenne, et intégrer l'innovation dans les services d'appui. »

Armelle DEMANGE (INRIA) : « Ce Lab de transformation publique nous permet de mieux nous connaître, comprendre les différents modes de fonctionnement de chacun et s’inspirer des retours d’expériences positives. En tant qu’établissement membre, nous pouvons bénéficier des outils du lab et cela encourage les échanges entre chercheurs étudiants et entreprises. »

Quel est l’intérêt de la dynamique d’un collectif « équipe métier » pour relever le défi de la transformation ?

Arnaud FRANCOIS (CNRS) : « La dynamique d'un collectif est essentielle pour relever le défi de la transformation car elle permet de mobiliser les ressources et les compétences de chacun des membres du groupe. La complémentarité est le maitre mot de la dynamique du Deep Change Lab.

En travaillant ensemble, un collectif partage ses connaissances et ses expériences propres à son organisation, ce qui peut conduire à des idées novatrices et à des solutions créatives pour résoudre les problèmes complexes. »

Catherine DREYER (INRAE) : « Les ambassadeurs issus de toutes les structures du site vont porter une oreille attentive pour être un éventuel relais et porter des sujets à l’attention du lab. Les questions étudiées pourront également remonter par tout agent de nos établissements travaillant sur le site lorrain. Cette intelligence collective est mobilisée pour analyser les sujets soulevés par le terrain et coconstruire les réponses les plus adaptées. »

Comment voyez-vous votre implication pour les années à venir ?

Marie MATTON (INSERM) : « Ce projet est d’envergure et les actions des prochaines années seront nombreuses, dans un premier temps, il faudra promouvoir les actions du Lab’. Ensuite, nous irons vers un suivi des différentes demandes dont certaines pourraient être redondantes et liées à des processus notamment portés par les « tutelles ». Enfin à moyen terme, il sera intéressant de faire un retour d’expérience sur ce projet en collaboration toujours avec l’équipe métier. »

Arnaud FRANCOIS (CNRS) : « Les personnes ressources du CNRS seront indispensables à la fois pour répondre aux idées d’innovation et de transformation et répondre aux défis posés, mais aussi pour être force de proposition ! Nos services supports, en délégation régionale, sensibilisés à cette démarche, représenteront pour chacune de leurs lignes métiers l’expertise nécessaire pour garantir la faisabilité des projets.

Le CNRS est lui-même engagé dans un programme de transformation et d’innovation et a déjà bénéficié de financement de la FTAP (Fonds de la transformation de l’action publique) pour des programmes d’amélioration au profit de ses laboratoires de recherche orientés utilisateurs. »

Abdelrahmane SEKKAI (UL) : « Nous envisageons de nous inscrire dans des réseaux nationaux et faire connaitre les ambitions, les volontés du territoire Lorrain à être acteurs dans l’innovation et la transformation au service des usagers. »

Rachida Rajouh (UL) : « Nous sommes les garants de la vie du Deep Change Lab en y organisant des moments de rencontre et de partage sur des thématiques diverses et variées et orientées innovation publique. »