La nouvelle édition du Baromètre lorrain de la science ouverte est sortie !

 
Publié le 15/03/2023 - Mis à jour le 2/05/2023

Chaque année, la mise à jour du Baromètre lorrain de la science ouverte permet de mesurer la progression de l’ouverture des publications scientifiques du site universitaire. En 2023, l’Université de Lorraine continue à se placer dans la dynamique nationale, avec un taux d’accès ouvert de 66%. Nouveauté majeure, de nouveaux produits de recherche font leur entrée dans le Baromètre : les données de la recherche, les codes et logiciels et les thèses de doctorat.

Les indicateurs sur les données et les codes sont le résultat d’un projet collaboratif entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’Université de Lorraine et Inria.

Chaque graphique du Baromètre fait l’objet d’un commentaire détaillé à découvrir sur le site.

Les publications scientifiques : une dynamique à maintenir

Les publications lorraines de l’année 2021 sont ouvertes à 66%, contre 67% au niveau national. La dynamique d’ouverture doit donc être poursuivie et amplifiée, notamment dans certaines disciplines pour lesquelles la Science Ouverte n’est pas encore une pratique courante.

La concentration éditoriale reste forte, avec un quatuor d’éditeurs en tête : Elsevier, Springer-Nature, Wiley et MDPI, dont les pratiques d’accès ouvert varient fortement.

Enfin, HAL reste l’archive ouverte principalement utilisée par nos chercheurs, suivie par PubMed Central. Il est à noter cependant que les dépôts dans HAL marquent le pas cette année.

Les données de la recherche

Les nouveaux indicateurs sur les données de la recherche nous montrent qu’une écrasante majorité de publications scientifiques lorraines (82%) affirment s’appuyer sur des jeux de données. Cependant, lorsque ces données ont été créées dans le cadre de cette publication, elles restent encore peu partagées (environ 18%). C’est en informatique, en sciences de la Terre et en biologie que les données sont les plus partagées.

Les codes et logiciels

Un peu plus de la moitié des publications scientifiques lorraines ont été réalisées en faisant appel à un ou plusieurs logiciels. Mais tout comme les données, quand ces logiciels ou codes ont été créés au cours de la recherche dont fait l’objet la publication, le partage reste très minoritaire, aux alentours de 16%.

Les thèses de doctorat

Les thèses de doctorat de l’Université de Lorraine sont sensiblement plus ouvertes que la moyenne nationale : 76% contre 71%. On constate des disparités fortes entre disciplines, avec un taux d’ouverture variant de 100% (physique, sciences de l’éducation, astronomie) à 20% (droit).

Les APC

Pour l’année 2021, on constate une stabilisation des dépenses à hauteur de près de 140 000 € par an en ne comptabilisant que les données extraites du logiciel comptable SIFAC. Les dépenses sont en réalité bien plus élevées en prenant en compte les dépenses du site universitaire, qui dépassent les 700 000 € et poursuivent leur ascension. L’Université de Lorraine recommande à ses chercheurs d’éviter de payer des APC.

Les formations à la Science Ouverte

Après des années intensives, l’activité de formation marque le pas auprès des doctorants en général et auprès des chercheurs sur HAL en particulier. Elles prennent en revanche de l’ampleur sur les données de la recherche, avec notamment de nouveaux ateliers sur l’entrepôt de données DOREL.

Cette évolution est logique dans la mesure où les données de la recherche sont un domaine pour l’heure moins balisé que celui des publications, qui commencent à entrer davantage dans les habitudes.