A la suite du renouvellement de ses institutions au cours de l’année 2022, l’Université de Lorraine a renouvelé son Comité de Pilotage pour la Science Ouverte. C’est une version élargie qui se met en place : elle permet une meilleure implication des chercheuses et chercheurs dans la définition de la politique de l’établissement, tout en s’organisant pour faire face aux défis mis en avant par le deuxième Plan National pour la Science Ouverte, paru en 2021. Sa composition détaillée est disponible sur le site dédié de l’université.
La gouvernance de l’établissement y est représentée par trois Vices-Présidents du secteur recherche, ainsi que par deux chargés de mission : la première chargée des Ressources Humaines, et plus particulièrement du label de qualité HRS4R, et le deuxième du projet de système d’information dédié à la gestion de la recherche. Le comité de pilotage a fait appel à leurs compétences et intérêt du fait de l’impact que l’ouverture de la science aura, ou a déjà, sur l’évaluation de la recherche et des chercheurs d’une part et sur l’organisation des systèmes d’information d’autre part.
L’ouverture de la science requérant la mutualisation de compétences variées, le comité de pilotage fait appel à quatre directions opérationnelles : la Direction de la Documentation est au cœur du système opérationnel via notamment sa Mission Appui Recherche ; la Direction du Numérique est incontournable car l’ouverture de la communication scientifique est fondée sur sa digitalisation ; la Direction de la Recherche et de la Valorisation est fortement intéressée par les évolutions dans la valorisation de la diversité des productions de la recherche et par leur impact sur la gestion de la recherche ; la MSH Lorraine est très impliquée en faveur de la Science Ouverte ; et les Éditions de l’Université de Lorraine, dont le renouveau vers l’accès ouvert est l’un des piliers de la politique de l’établissement.
C’est avec des représentants des nos partenaires locaux que nous enrichissons les points de vues à ce comité, en provenance notamment de l’Institut de l’Information Scientifique et technique, voisin nancéien, de l’Université Paris-Saclay, à travers CentraleSupélec et son campus messin, et d’un peu plus loin dans la région Grand-Est, de l’université de Strasbourg.
Et pour finir, avec toujours les détails sur le site dédié à la Science Ouverte, l’ensemble des responsables opérationnels, euphémisme qui signifie que c’est grâce à eux que les choses avancent et se font effectivement. Ils pilotent actuellement deux comité opérationnels, l’un dédié aux publications ouvertes, et l’autre aux données de la recherche. Un troisième est en gestation pour commencer à concevoir et implémenter une politique lorraine en matière d’ouverture des logiciels et codes sources produits de la recherche.