[PORTRAIT MT180] Adrien Heinzelmeier : un doctorant engagé pour un monde plus vert !

 
Publié le 2/02/2023 - Mis à jour le 10/05/2023

Adrien Heinzelmeier a un parcours atypique : après deux années à travailler, il est retourné sur les bancs universitaires, pour répondre à une question qu’il se posait : est-ce que l’hydrogène est une vraie alternative, ou est-ce du greenwashing ?

Ayant des origines allemandes par son père, et autrichienne par sa mère, Adrien parle couramment allemand. C’est pour cette raison qu’il a décidé de faire ses études supérieures à l’École des Arts et Métiers de Metz, cursus franco-allemand.

Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur, il a travaillé pour ArianeGroup, en tant que chargé de projet innovation. Seulement, dans cette entreprise comme dans d’autres, le dérèglement climatique n’était pas le premier critère de décisio. Il a été très inspiré par des chercheurs qui fondaient des startups dans le but de sauver le monde avec leur technologie. Dans le double objectif de s’engager dans cette démarche de recherche engagée et de répondre à ses questions sur le greenwashing de l’hydrogène, il a commencé une thèse. Pour lui, c’était le meilleur moyen de tout savoir sur cette alternative et répondre à ses questions. C’est comme ça qu’il a commencé son doctorat au LEM3 pour effectuer sa thèse, de retour à Metz sur un campus qu’il avait vu en chantier pendant ses études d’ingénieur.

S’il n’est pas sûr de poursuivre dans la recherche, Adrien, qui faisait déjà des interventions lorsqu’il était consultant chez Hello Tomorrow, un cabinet de conseils en innovation, apprécie donner des cours pendant sa thèse. La pédagogie et la médiation scientifique (il a animé de nombreuses Fresques du climat, participe à la Fête de la Science) sont des domaines qui l’attirent. Tenter l’aventure MT180 était là encore un bon exercice pour apprendre à parler de sa thèse à des gens extérieurs.

À l’avenir, il s’orientera peut-être vers un poste d’ATER, qui lui permettrait de cumuler plusieurs activités complémentaires.

Car Adrien n’est pas du genre à ne faire qu’une chose à la fois : il veille à enrichir tant sa vie personnelle que professionnelle. Pour lui, il est important que quand la thèse n’avance pas, d’autres projets avancent. Ainsi, vous le croiserez peut-être à une fête médiévale, avec sa troupe de Vikings. Depuis plus de 15 ans, ses amis et lui ont monté une association, en Picardie, centrée sur la vie de camps, l’artisanat et l’univers viking. Ils ont même investi dans un bateau de 11 mètres !

Si vous voulez découvrir l’univers d’Adrien et en savoir davantage sur son travail de recherche, venez le soutenir le 2 mars prochain, au Centre Prouvé !