[PORTRAIT MT180] Pour Anouk Rago, la solution pour vaincre le cancer pourrait se trouver du côté des mathématiques

 
Publié le 2/02/2023 - Mis à jour le 10/05/2023

Anouk est une jeune femme de 25 ans, originaire de Clermont-Ferrand. Après une prépa MPSI/MP* dans sa ville d’origine, elle a rejoint l’École des Mines à Nancy, son premier choix.

C’est dans la cité ducale qu’elle a obtenu son diplôme d’ingénieur, spécialisation Ingénierie Mathématique. Elle a apprécié y faire ses études : Nancy est une ville riche en animations et soirées étudiantes. Anouk est ensuite partie une année à Paris afin d’obtenir un Master 2 Mathématiques pour les Sciences du vivant, à l’Université Paris-Saclay. C’est ici que son projet doctoral se dessine.

Il est de plus en plus difficile de travailler en R&D (Recherche et Développement expérimental) en entreprise, surtout dans les mathématiques ou la biologie. Continuer en doctorat était pour elle la possibilité de trouver plus facilement ensuite un travail dans un domaine qui l’intéresse énormément. Mais pour elle, l’encadrement était une chose tout aussi importante à prendre en considération que le sujet de la thèse. Quand elle a découvert un sujet qui lui plaisait, qui plus est proposé par une personne avec qui elle avait déjà travaillé, plus rien ne pouvait l’arrêter. C’est comme ça qu’en novembre 2021, Anouk a rejoint l’Institut Élie Cartan de Lorraine et a commencé à travailler sur un modèle mathématique qui permettrait d’expliquer comment les gênes sont liés les uns aux autres, et ainsi de couper le lien vers un élément défectueux, pour pouvoir vaincre le cancer.

Alors même si la thèse « c’est des hauts et des bas », quand certaines semaines les résultats ne sont pas aussi concluants que d’autres, Anouk garde à l’esprit que son travail est une pierre à l’édifice d’un projet plus grand, qui pourra améliorer la vie des gens dans un futur plus ou moins proche.

Quand elle ne travaille pas, Anouk aime faire du sport, notamment de l’escalade. Elle apprécie également donner des cours, à l’École des Mines. Elle se retrouve désormais face à de nombreux étudiants, un autre exercice qui nécessite de sortir de sa zone de confort, comme le concours Ma Thèse en 180 secondes !

Si elle s’est inscrite à MT180, c’était avant tout pour la formation : apprendre à expliquer son sujet de thèse, s’exprimer à l’oral avec toujours plus d’aisance, rencontrer d’autres professionnels. Anouk ne s’attendait pas à aller si loin dans l’aventure, mais elle est désormais prête à relever le défi de la finale régionale.

Si vous voulez en savoir plus sur sa thèse et son travail de recherche, venez la soutenir le 2 mars prochain, au Centre Prouvé !