[PORTRAIT MT180] Pour Céline Chevalier, les poissons-zèbres : plus qu’une passion… un sujet de thèse !

 
Publié le 2/02/2023 - Mis à jour le 10/05/2023

Si un jour vous croisez une jeune femme qui connaît tout, ou presque, sur les poissons, c’est sans doute Céline, biologiste de la reproduction. Aquariophile depuis son plus jeune âge, elle a toujours adoré ces petits animaux aquatiques.

Venue « pile du milieu de la France » (aka Châteauroux), Céline a toujours été attirée par les sciences du vivant. Après une licence de biologie à l’Université de Tours, puis un Master Biologie de la reproduction, elle a atterri à Nancy pour faire un stage de 6 mois dans l’équipe de Domestication en Aquaculture Continentale, de l’Unité de Recherche Animal & Fonctionnalités des produits animaux de la Faculté des Sciences et Technologies de Nancy.

Alors qu’elle cherchait un travail lui permettant de travailler avec les animaux, et plus précisément avec les poissons, on lui a proposé de rester dans le laboratoire où elle effectuait son stage, pour faire une thèse. C’est donc tout naturellement qu’elle a accepté de poursuivre l’aventure de la recherche, en débutant son doctorat en octobre 2021.

La thèse lui assure de faire ce qu’elle veut : Céline trouve passionnant de faire son propre travail de recherche. Dans ce labo, elle se sent comme un poisson dans l’eau !

Mais on peut dire que les débuts ont été un peu difficile… En effet, elle travaille sur les effets de la domestication sur les poissons-zèbres. Ces derniers ont dû être ramenés du Bangladesh, et le voyage ayant généré beaucoup de stress chez les poissons, certains étant pathogènes, il a fallu privilégier l’immunité à la reproduction. En attendant, elle a pu faire une première expérimentation sur ces poissons, dont 70% des gênes ont un équivalent avec notre génome, grâce à des poissons domestiqués issus du centre de recherche EZRC (European Zebrafish Resource Center) en Allemagne.

En faisant une thèse, Céline a la possibilité de donner quelques heures de cours par an, ce qui lui permet de voir si à l’avenir, elle souhaite vraiment devenir enseignante-chercheuse.

Entre son travail de recherche, nourrir ses poissons à l’état larvaire toutes les 4 heures, et donner des cours, Céline n’a pas beaucoup de temps libre. Pourtant, elle n’en reste pas moins souriante et heureuse de son travail !

Participer à MT180, c’était prendre un peu de temps en plus, mais pour faire une formation enrichissante et s’adonner à un exercice qui sort de l’ordinaire. Si elle n’imaginait pas aller jusqu’en finale, Céline est fière d’avoir passé l’étape des pré-sélections !

Si vous voulez en savoir plus sur sa thèse et son travail de recherche, venez la soutenir le 2 mars prochain, lors de la finale régionale, au Centre Prouvé !