Océane Rocher porte bien son nom : comme une prédiction, elle est aujourd’hui géologue, et travaille sur le granite de Beauvoir. Et s’il y a bien une chose dont on peut être certain après avoir discuté avec elle, c’est que les roches la passionnent !
Originaire du Puy de Dôme, Océane adore les mathématiques depuis son plus jeune âge, et a pour philosophie de vie de se laisser porter et de saisir les opportunités. Son attrait pour les maths l’amène naturellement à faire un bac scientifique. Suite à l’obtention de ce dernier, elle décide de poursuivre en classe préparatoire BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre) pour ne se fermer aucune porte. C’est à ce moment qu’elle se découvre un vrai attrait pour la géologie !
Elle rejoint ainsi l’École Nationale Supérieure de Géologie de Nancy, où elle obtient son diplôme d’ingénieure Géologie et Energie. Et parce qu’elle aime les maths, elle décide de continuer encore un peu et d’obtenir un deuxième diplôme en géophysique, à l’École et Observatoire des Sciences de la Terre de l’Université de Strasbourg.
Ne souhaitant pas être ingénieure et voulant rester dans le domaine de la géologie, elle rejoint le laboratoire GeoRessources dès 2021, dans le cadre de sa thèse intitulée "Le système magmatique-hydrothermal du granite de Beauvoir (Massif Central, France) et son impact sur la distribution des métaux rares".
Océane trouve intéressant de pouvoir travailler son sujet, se poser des questions et de chercher comment y répondre. Dans son quotidien, elle est assez libre de pouvoir explorer de nouvelles pistes. Si elle a envie de faire quelque chose, qu’elle prouve que ça tient la route et entre dans sa problématique, elle peut le faire.
C’est d’ailleurs grâce à cette liberté qu’Océane a pu insérer des modélisations numériques à son sujet. Elle tente de reconstituer l’histoire hydrothermale du granite de Beauvoir, pour comprendre quels fluides ont circulé, à quel moment de l'évolution du granite, d’où ils venaient, et comment leur circulation a pu avoir un impact sur la distribution des métaux. Pour parvenir à répondre à ces questions, elle travaille au laboratoire toute la journée, observe des lames au microscope, réalise ensuite des analyses et traite des données.
Mais Océane arrive tout de même à se libérer un peu de temps pour faire des balades, des randonnées, et surtout pour tricoter devant des séries, accompagnée de son chat (qui possède sa propre pelote, c’est plus sûr pour ses ouvrages) !
Océane a déjà fait de la vulgarisation et de la médiation scientifique par le passé. En participant à MT180, elle peut travailler son sujet sous un angle plus créatif, plus ludique.
Si vous voulez en savoir plus sur son travail de recherche venez le soutenir le 2 mars prochain, lors de la finale régionale de Ma Thèse en 180 secondes, au Centre Prouvé !