En 2014, Mamadou Lamine Ngom est en terminale au « Lycée Djilor Saloum », dans la région de Fatick au Sénégal. Il y découvre la philosophie. Celui qui se destinait à une carrière de professeur d’Histoire change du tout au tout, la philosophie est une révélation : il sera philosophe.
Cette passion qui l’anime désormais le fait se diriger vers des études dans lesquelles il excelle. À l’université Cheik Anta Diop de Dakar, où il est Président du Club de Philosophie, il valide son Master avec la mention Très Bien. Mamadou y rencontre les travaux du philosophe des sciences américain Thomas S. Kuhn, qui lui fait aimer la recherche et lui donne envie de poursuivre encore plus loin dans ses études.
Son diplôme en poche, Mamadou cherche alors à faire son doctorat en France. Il se donne les moyens d’y arriver et contacte directement des directeurs ou directrices de thèses, d’universités françaises, auteurs et autrices d’œuvres philosophiques qu’il a lues.
Accepté dans plusieurs universités, c’est à Nancy qu’il décide de faire sa thèse, dès septembre 2021, intitulée « Pluralisme ou Monisme scientifiques ? Enjeux épistémiques et pratiques : une approche comparative ».
Depuis ce moment, celui qui aimait pratiquait la course à pieds régulièrement passe désormais le plus clair de son temps, le nez dans ses bouquins. Tel un rat de bibliothèque, il évolue joyeusement au sein des Archives Henri-Poincaré, dans le laboratoire PReST : Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies, et partage son bureau avec d’autres doctorants en philosophie.
Pour trouver l’inspiration et rédiger leurs thèses, Mamadou et ses collègues carburent au chocolat et au café. C’est sans doute le remède le plus efficace pour tenir une journée complète à philosopher, trouver l’inspiration et rédiger sa thèse. Mamadou arrivant toujours très tôt à son bureau, et travaillant jusque tard dans la nuit, il sait tout de même se garder un peu de temps pour regarder des films d’aventure : ceux de Dwayne Johnson sont ses préférés !
Mamadou aime aussi enseigner, la médiation scientifique est importante à ses yeux : c’est pour cette raison qu’il a décidé de participer à Ma Thèse en 180 secondes. Avoir des discussions de fond avec d’autres doctorants de domaines différents, lui a aussi apporté beaucoup de satisfaction.
Après l’obtention de son doctorat, en fin 2024 si tout se déroule comme prévu, Mamadou aimerait devenir enseignant-chercheur, pour pouvoir travailler auprès d’un public adulte et réfléchir sur des sujets philosophiques complexes.
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet de Mamadou, comprendre le problème philosophique du Pluralisme versus Monisme scientifiques, venez le soutenir le 2 mars prochain, lors de la finale régionale de Ma Thèse en 180 secondes, au Centre Prouvé !