Le réseau Alumni docteurs de l’Université de Lorraine publie une série d’interviews de docteurs diplômés en France et travaillant en entreprise à l’international ou avec des organisations internationales.
Laëtitia GERARD, docteure 2009 en Sciences de l’éducation de l’Université de Lorraine a accepté notre interview. Elle a partagé ses raisons sur le choix de travailler en tant que consultante internationale et sa vision sur ce métier.
Découvrez cette interview avec Laëtitia. Pour en savoir sur ses compétences, connectez-vous sur l’annuaire des Alumni !
Pour commencer parlez-nous de votre parcours à l’Université de Lorraine :
J'ai fait un DEUG d'anglais, une Licence et un Master en Sciences de l'éducation, puis un Doctorat en Sciences de l'éducation qui portait sur les relations entre le directeur de mémoire et l'étudiant au laboratoire LISEC (Laboratoire interdisciplinaire des sciences de l'éducation et de la communication). L’objectif de ma thèse était d’essayer de comprendre les relations entre le directeur de mémoire et l'étudiant afin de trouver des solutions et d’éviter les abondons de la formation. La thématique de cette thèse a été complétée par la suite par la publication d’un ouvrage en 2014 qui s’intitulait « Le doctorat : un rite de passage. Analyse du parcours doctoral et post doctoral «
Après votre doctorat vous avez choisi de travailler en tant que consultante internationale : pourquoi ce choix de métier de consultant ?
Après mon doctorat, une certitude : je ne voulais surtout pas devenir enseignante-chercheure. Cependant, avec une connaissance limitée des possibilités de carrière des docteurs, je ne savais toujours pas ce que je pouvais faire ni ce que je voulais faire.
J'ai commencé par faire la liste de ce que je voulais et ne voulais pas dans mon futur job : pas de patron, pas de collègues, travailler sur des projets ponctuels et variés, voyager et gagner de l'argent.
Sur LinkedIn, j'ai regardé ce que faisaient les docteur-e-s en Sciences de l'éducation et je suis tombée sur le job de "consultant", un métier qui m'était complétement inconnu ! J'ai contacté ces personnes et je les ai rencontrées de visu. Lorsqu'elles me parlaient de leur métier, j'avais des étoiles dans les yeux, c'était une évidence : c'était ça que je voulais faire !
Pourquoi travailler avec des organisations internationales et quelle valeur ajoutée dans votre développement de carrière ?
Voulant travailler en Afrique, mon CV manquait d'une expérience dans les pays en développement. J'ai donc suivi une formation/stage à Madagascar. Forte de cette première expérience, j'ai répondu à un premier appel d'offre, aidé par un consultant rencontré via LinkedIn et je l'ai gagné. Ensuite tout a été très vite, j'ai enchainé les missions en Afrique dans une vingtaine de pays différents. J'interviens aussi en France, en Suisse et en Belgique. Je travaille dans le domaine de l'enseignement supérieur : la qualité, la pédagogie et le suivi-évaluation de projets. Les clients sont les ministères, les ambassades, les organisations internationales, les agences qualité. Je vais où les missions me mènent. Je suis sur le terrain en moyenne 10 jours par mission. Il y a tout un travail en amont qui consiste à construire une méthodologie, puis je vais sur le terrain pour la mise en œuvre avec les acteurs, enfin je rédige un rapport de mission avec des recommandations
Ces différentes missions m’ont permis de développer des compétences méthodologiques et d’adaptation aux différents clients avec de la rigueur scientifique.
Pour en savoir plus sur le métier de Laëtitia (Qualité/ Ingénierie pédagogique/ Évaluation de projet) et sur ses publications : http://cooperationuniversitaire.com