[Théâtre, tarif négocié] Les Belles de nuit de Magali Mougel aux ATP d'Epinal

 
Publié le 26/01/2022 - Mis à jour le 27/01/2022

Les ATP d'Epinal proposent le spectacle Les belles de nuits de Magali Mougel, mis en scène par Marie Provence (Cie 7ème Ciel), ce jeudi 3 avril 2022 à 20h30 à l'Auditorium de la Louvière.

Une billetterie spéciale Université est mise en place avec un tarif de 9 euros pour les étudiants et 15 euros pour les personnels.

Réservation à effectuer auprès de Fabrice Schmitt fabrice.schmitt@univ-lorraine.fr jusqu'au jeudi 3 avril 12h00.

Il sera possible de bénéficier des mêmes tarifs en se rendant à la billetterie de la salle le soir même du spectacle en indiquant "Université" mais c'est sous réserve des places disponibles.



Suite à la participation au festival d’Avignon de la compagnie 7ème ciel, la pièce portant sur les thématiques du vieillissement, des femmes, du désir et de l’identité a reçu un bel accueil de la presse :

« Marie Provence signe ici une formidable ode à la vieillesse, au temps qui passe, à ce lien indéfectible que nous entretenons avec nos aîné·e·s, à nos parents, à la vie en somme. »

Laurent Bourbousson - Ouvert aux publics - juillet 2021


Un théâtre de l’intime au féminin, très bien interprété et dans la lignée des sujets des films actuels (Father, Des Hommes, Falling…) une réflexion sensible et fantaisiste sur le vieillissement et sur le temps.

Sudart Culture - juillet 2021

Au sens propre, les belles de nuit désignent ces plantes vivaces qui s’offrent une floraison au crépuscule. Un peu comme l’héroïne de la pièce, Michelle, aide-soignante en Ehpad, spécialisée dans la coiffure, que l’on voit peu à peu sombrer dans la nuit. Le léger décalage qu’elle manifeste d’abord au jour anniversaire de ses 55 ans constitue les prémisses d’une dégradation progressive. Dans une variation cyclique au son du Blue Moon de Billie Holiday, on suit Michelle au fil de trois étapes de la seconde moitié de sa vie... Il fallait la tendre et délicate écriture de Magali Mougel, teintée d’humour et de dérision, pour dresser sans tomber dans le pathos le portrait d’une femme encore sensuelle et pleine de désirs brisés par la vieillesse. Loin de tout misérabilisme, la pièce s’attache à faire sentir, de manière parfois cocasse, cette pulsion de vie qui résiste à l’oubli de ces corps désirants que notre société peine à considérer. Marie Provence se dégage d’un théâtre essentiellement documentaire, qui s’exposait au pathos, pour entériner son théâtre de l’intime, du sensible, qu’elle sert avec brio. Elle nous offre une pièce lumineuse, fantasque, tendre, qui dédramatise la réflexion sur ce sujet. Le propos reste grave dans son ensemble mais le spectateur passe vite des larmes aux rires, comme dans la vie… Bref, un tel spectacle sublime cette réalité parfois déconcertante que peut constituer la vieillesse -tant pour ceux qui la vivent que pour ceux qui l’accompagnent- et il nous rappelle que, quoi qu’il advienne, chacun de nous est et demeure avant tout un être humain.

"C’est une valse ou un dernier tango, le swing d’une vie sur un même disque qui tourne en boucle, qui joue en fond, entête jusqu’à en perdre la tête… C’est un moment passé avec des fantômes, des voix, des envies, des caresses comme des voiles, des peaux douces comme du parchemin, des regrets. Des désirs encore. "

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