Myriam Doriat-Duban, professeur à l'UFR Droit, économie et administration (DEA) à Metz, prendra les fonctions de vice-présidente Ressources humaines et conditions de travail à compter du 1er septembre 2020, succédant ainsi à Christine Roizard, qui fait valoir ses droits à la retraite.
Son parcours
Elle est aujourd'hui professeur des universités depuis 2002, après avoir réussi le premier concours d’agrégation de l’enseignement supérieur en sciences économiques. Elle a occupé son premier poste à la faculté de droit, sciences économiques et gestion de Nancy avant de muter, en 2008, à l’UFR DEA de Metz. Depuis le début de sa carrière, elle a exercé plusieurs responsabilités : en enseignement (responsable de mentions de master, de diplômes, assesseur des doyens de la faculté de droit, sciences économiques et gestion de Nancy puis de l'UFR DEA à Metz où elle est actuellement en poste) mais surtout en recherche comme responsable de l'axe "économie du droit" du BETA jusqu'en 2017, directrice de l'école doctorale SJPEG entre 2012 et 2017 et directrice du pôle scientifique SJPEG depuis 2017.
Ses thématiques de recherche
Myriam Doriat-Duban effectue ses recherches au BETA, sur l’économie du droit qui est une branche de l’économie publique dont l’objet est d’étudier, à partir des outils de la science économique, l’impact des règles de droit et des systèmes juridiques sur le comportement des individus (justiciables, avocats, juges, etc.). Elle s'intéresse plus particulièrement à l’analyse économique des conflits (avec un intérêt particulier pour les conséquences économiques du divorce et les dispositifs d’accès au droit dont les modes alternatifs de réglement des litiges) et au fonctionnement des systèmes judiciaires.
Ses missions et projets à venir en tant que nouvelle vice-présidente ressources humaines et conditions de travail
Ses missions sont nombreuses et extrêmement variées dans la mesure où, au-delà des sujets qui entrent directement dans son champ de compétences, beaucoup de domaines ou de problématiques ont une dimension RH. Parmi les dossiers à traiter dès la rentrée, il y aura les dossiers récurrents comme la campagne d'emploi 2021 qui s'effectue dans un contexte économique difficile mais aussi les avancements qui ont été reportés en raison de la crise sanitaire. S'ajoutent tous les projets portés par la direction des ressources humaines (comme par exemple le télétravail ponctuel) ainsi que la mise en oeuvre des actions entrant dans le cadre de la labellisation HRS4R qui a été portée par Christine Roizard et qui donnera lieu à une nouvelle évaluation en 2022. Elle souhaite également poursuivre le travail réalisé pour lutter contre toutes les formes de harcèlement et de discrimination, en portant dès la rentrée un dispositif de lutte contre le harcèlement moral à destination des personnels. Les questions de qualité de vie au travail sont également au centre des préoccupations des groupes de travail qu'elle animera (notamment sur l'accompagnement individuel des personnels) ou auxquels elle participe en lien avec d'autres vice-présidents (vie de campus, diversité ...). Myriam Doriat-Duban est également sensible au fait qu'une attention particulière soit portée à l'intégration des personnels en situation de handicap (notamment les passerelles études - emploi) ainsi qu'à l'accompagnement des personnels en difficulté, afin de s'adapter aux importantes évolutions en cour, au niveau national. La loi de transformation de la fonction publique ainsi que la loi pluriannuelle de programmation de la recherche si elle devait être adoptée portent d'importants enjeux en matière de politique RH et nécessiteront un travail conséquent de réflexion, de concertation et de construction, en particulier avec les organisations syndicales.
Tout le travail réalisé par Christine Roizard, associé au professionnalisme et à l'engagement de l'ensemble des agents de la DRH constituent pour moi un socle solide sur lequel m'appuyer pour mener à bien mes missions et porter la politique RH de l'Université de Lorraine.