Témoignage d’Amélie, en M2 de psychologie du travail, sur les modules de préparation aux candidatures sélectives

 
Publié le 22/01/2019 - Mis à jour le 23/01/2019

Amélie a suivi, en février 2018, les modules de préparation à la candidature en filières sélectives (masters, licences pro, etc.) organisés par le SOIP.

Nous avons recueilli son avis et ses impressions sur cette expérience.

A noter que de nouveaux modules sont programmés à partir du mois de février 2019 (réunion d’info soit le 29 janvier 2019, soit le 31 janvier 2019)

> Qui est Amélie ?

Amélie est actuellement étudiante en deuxième année de master de psychologie du travail, à Nancy. Très tôt intéressée par la psychologie (dès sa terminale ES), elle s’est inscrite en licence de psychologie à Nancy. La L1 (première année de licence) lui a permis, à côté des « traditionnelles » psychologies clinique et du développement, de découvrir les autres branches de cette discipline. La psychologie du travail  a, en particulier, suscité un grand intérêt chez elle, d’autant plus qu’un événement survenu dans la sphère familiale (un burn out) l’avait sensibilisée à ses enjeux en termes de prévention. Le stage de troisième année, ainsi que le thème de son mémoire de M1 (première année de master) - « Contexte, sens et santé au travail : une triade importante dans la vie professionnelle des soignants » - l’ont confortée dans son choix de se diriger vers un M2 de psychologie du travail.

> Comment a-t-elle eu connaissance de ces modules ?

Fin janvier 2018, Amélie a tout d’abord reçu un e-mail dans sa messagerie étudiante (« Je l’ai noté dans mon carnet, en me disant que ça serait peut-être pas mal »), e-mail dont le souvenir a été « réactivé » par une affiche, à un moment (mi-février) où la question d’être « au point » en vue d’un entretien se précisait déjà. Un manque de confiance en elle et les enjeux associés à cette seule et unique candidature en M2 (« C’est ce master-là que je voulais intégrer et pas un autre ! » 1) ont donc incité Amélie, a priori plutôt intéressée par les modules consacrés à la préparation de l’entretien, à s’inscrire à la presque totalité du programme.

> Comment les modules se sont-ils déroulés et que lui ont-ils apporté ?

Le module 1 « Connaissance de soi » : Ce module consiste en la passation d’un test de personnalité et surtout en l’analyse et commentaires de ses résultats. Concernant Amélie, l’analyse de son profil l’ont confortée dans le sentiment qu’elle ne se fourvoyait pas dans la voie envisagée. « En fait, nous dit-elle, ce premier module m’a donné un bon feeling pour la suite des modules ! ».

Le module 2 « Information et orientation » : Ce module portant sur le choix de formation (comment choisir une formation, comment identifier les formations en lien avec son projet, quelles sont les sources d’information, etc.), Amélie a choisi de ne pas le suivre, fixée qu’elle était sur son choix de master. 2

Le module 3 « Dossier de candidature » : « Au début, je ne voulais pas trop le suivre ; j’étais assez confiante dans mon CV et ma lettre de motivation ». Pourtant, ajoute-t-elle, la conseillère en insertion professionnelle l’a incitée à reprendre son CV, trop général et « passe partout » et lui a conseillé, par exemple, de catégoriser ses différentes expériences (« stages », « emplois étudiants », « emplois saisonniers »). Munie d’un bon CV (et d’une méthodologie !), Amélie est sortie de ce module convaincue de la nécessité de bénéficier d’un regard extérieur.

Le module 4 « Préparation à l’entretien devant un jury » : L’avis d’Amélie fuse « Génial, mais trop court ! Deux heures, même si la formatrice a pris du temps au-delà, c’est un peu juste ! » Après une partie « théorique » sur l’entretien, le module a pris la forme d’un jeu de rôle : un étudiant, après avoir tiré au sort une question, joue le « candidat interrogé lors d’un entretien» devant la formatrice et un autre étudiant. Les avis et suggestions émis alors doivent permettre de s’améliorer, en faisant prendre conscience, par exemple, des tics de langage et des attitudes inadéquates. Un des supports remis, listant les questions les plus susceptibles de tomber, lui a été très utile, puisqu’au moment de son entretien de sélection, deux ou trois d’entre elles ont été posées. Pour la partie « présentation » devant le jury, le conseil consistant à montrer comment son cursus s’est construit en fonction du master lui a semblé « hyper important ». Si elle a un conseil à donner, c’est de ne rien laisser au hasard, et de préparer au maximum son entretien. Elle-même avoue avoir « répété » sa présentation devant son compagnon et s’être entraînée devant un miroir, afin d’être le plus à l’aise possible pour le « jour J ».  

Le module 5 « Mise en situation » : La simulation d’entretien s’est déroulée au SOIP. Et dès le début, Amélie a effectivement été mise en situation : après un court temps d’attente, un des membres du jury est venu la chercher et là, nous confie-t-elle « Je me suis mis la pression, car je me suis retrouvée devant un psychologue du travail, c’est-à-dire une personne exerçant la profession qui, je l’espère, sera la mienne dans le futur ! ». D’où l’appréhension de faire une prestation médiocre devant un potentiel futur collègue …

Amélie l’a pourtant surmontée, et l’entretien s’est bien passé. Elle a pris bonne note des conseils donnés : « Comme vous êtes une future jeune diplômée, vous pouvez commencer votre présentation à partir de la terminale » ; « Ne négligez pas les expériences, même sous la forme de « petits boulots », faites en parallèle à vos études » ; « Attention aux fautes ! », puisque les deux ou trois qui émaillaient sa lettre de motivation ne sont pas passées inaperçues ; etc.

En prime, Amélie a reçu des conseils sur sa stratégie de carrière : le domaine de la prévention et de la gestion des risques étant difficilement accessible à un.e jeune diplômé.e (Amélie rêve d’être psychologue du travail dans un hôpital ou un EHPAD et de travailler sur ces questions), le professionnel lui a conseillé d’axer dans un premier temps ses candidatures vers des postes en qualité et sécurité, au sein d’un service des ressources humaines.

Pour conclure, voici le conseil qu’Amélie souhaiterait faire passer aux autres étudiants : « Anticipez, dès janvier, la préparation de vos candidatures ! Et ne restez pas tout.e seul.e : formez-vous et faites-vous aider ! ». Rappelons donc que le SOIP est là, pour apporter aux étudiants aide et conseils dans la préparation de leurs candidatures dans les filières sélectives, que ce soit dans le cadre d’entretiens personnalisés tout au long de l’année, dans les 3 antennes du SOIP (sur rendez-vous) ou sous la forme d’un cycle de 5 des modules, programmés dès le mois de février 2019 par le SOIP-Nancy (sur inscription).

Contact pour les modules de préparation à la candidature sélective :

Contacts en vue d’un rendez-vous (conseils CV, lettre de motivation, entretien) :

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De façon générale, il est préférable de diversifier ses candidatures. En cas d’échec, la réussite dans un master «  plan B » peut, a minima, donner des atouts en vue d’une seconde tentative dans son master de premier choix.

 

2

L’aurait-elle suivi, que peut-être elle aurait su identifier d’autres masters correspondant à ses attentes …