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[Séminaire Projet Femmes & Santé] Les épidémies et les femmes


Temps de lecture : 2 minutes

Informations pratiques

Localisation : AMPHI AR06, Faculté DSEG de NANCY, 13 place Carnot 54000 NANCY
Date de début : 25/11/2025 14:00 Date de fin : 25/11/2025 16:00

Avec Eléonore GIGON, Maître de conférences en droit public, Université de Lorraine / IRENEE UR7303 ;
Mathilde FRAPPIER, Professeure de droit public, Université de Lorraine / IRENEE UR7303 ;
Karine LACOMBE, Professeure, Cheffe du service Maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Saint-Antoine / APHP et
Annabel DESGRÉES DU LOÛ, Démographe, Directrice de recherche à l’IRD, membre du CCNE.

Présentation : Le prisme de ce troisième séminaire – les épidémies – résulte d’un constat : l’existence d’un phénomène, de plus en plus exacerbé, de féminisation des épidémies, qu’il s’agisse par exemple, du VIH, de la tuberculose, du paludisme, ou encore, plus récemment de la covid-19. Ce phénomène autorise alors une entreprise d’analyse des disparités et inégalités de genre qui se manifestent dans ce champ si singulier de la santé publique et du droit de la santé. À cet égard, trois données peuvent retenir l’attention : les manifestations des disparités (taux de prévalence, taux de mortalité, signes cliniques, prévention et prise en charge, notamment), les causes des disparités (déterminants biologiques et déterminants sociaux) et la méthode d’appréhension des disparités, encore insuffisamment, en la matière, traitées par les juristes à la différence des autres disciplines. Et ce alors qu’une multitude d’acteurs alertent de plus en plus les pouvoirs publics sur la nécessité de repenser le système de santé en profondeur afin, dans le cadre de la lutte contre les épidémies et de la gestion du risque épidémique, de mieux appréhender ces inégalités de genre et ce à tout niveau (des essais cliniques aux campagnes de santé publique et de prévention en passant par la prise en charge). L’intérêt de ce séminaire est donc, toujours dans une optique pluridisciplinaire, en associant des universitaires et des professionnels, de pouvoir interroger la persistance de telles inégalités de genre exposant gravement les femmes aux épidémies.