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Célestin ELOCK SON, Maître de Conférences à l’IUT de Moselle-Est, chercheur au CEREFIGE, a soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) le 11 juillet 2025 à l’Université d’Artois.
Jury : Gilles PACHE, Professeur des Universités, Aix Marseille Université (Rapporteur), Anicia JAEGLER, Professeure Sénior – HDR, KEDGE Business School (Rapporteure), Ababacar MBENGUE, Professeur des Universités, Université de Reims (Rapporteur), Régis DUMOULIN, Professeur des Universités, Université d’Angers (Examinateur), Samuel FOSSO WAMBA, Full Professor – HDR, Toulouse Business School (Président), Salomée RUEL, Professeure Sénior – HDR, EXCELIA Business School (Examinatrice), Oliviane BRODIN, Professeur des Universités, Université d’Artois (Garante)
Son mémoire d’HDR visait à concrétiser la quête d’une identité de chercheur à travers une réflexion sur les performances des organisations à l’épreuve des innovations, des risques de la supply chain et de la RSE. Pour cela il développe une approche par les théories des ressources et du comportement organisationnel. À partir des travaux déjà aboutis et ceux mis en perspective, le mémoire trace une trajectoire autour de la posture épistémologique principale post-positiviste. Il privilégie les méthodes quantitatives pour aborder des sujets variés sur des terrains d’investigation différents. Cette trajectoire est aussi marquée par des collaborations nationales et internationales variées autour des organisations en général et des Supply Chains en particulier. Si les sujets abordés vont des pratiques de management des équipes au management des risques, ils ont presque tous le même objectif : fournir à l’entreprise les pistes d’amélioration de sa performance, qu’elle soit commerciale ou globale, qu’elle soit individuelle ou collective à l’intérieur d’une même supply chain. Les résultats de ces recherches enseignent :
– Qu’il existe une multitude de définitions de risques dans les supply chains et que leur appréhension et management requiert l’implémentation des innovations et repose sur la façon dont l’entreprise manage ses ressources à la fois matérielles et organisationnelles.
– Que dans la distribution des produits alimentaires en contexte de pays en développement, les capacités logistiques peuvent être considérées comme des ressources rares, inimitables, tandis qu’elles n’ont pas la même considération dans les pays développés.
– Que les organisations modulent leur comportement à l’environnement changeant pour engranger de meilleures performances. Elles adaptent ainsi leur stratégie RSE au Sénégal pour répondre plus aux préoccupations de satisfaction des besoins immédiats de subsistance des riverains plutôt que des considérations environnementales. Elles tiennent compte des caractéristiques socioculturelles des employés lorsqu’elles évaluent leur performance au Cameroun. Elles intègrent le manque de temps des consommateurs pour leur proposer le drive comme moyen d’achat de leurs produits du quotidien en France.
Pour obtenir de meilleures performances, les organisations doivent savoir amalgamer les ressources et les innovations pour faire face aux risques et aux évolutions de la société.
