[Culture scientifique] Julie Adam prend la vice-présidence de l’AMCSTI

Pouvez-vous vous présenter ?

Julie Adam : «  En 2014, après un parcours en communication dans le milieu associatif, j’ai rejoint l’Université de Lorraine comme chargée de communication à la sous-direction Culture Scientifique et Technique. Passionnée par la transmission des savoirs, j’ai évolué vers le poste de chargée de projet Science & You, rendez-vous international des professionnels de la médiation scientifique. Cette expérience m’a permis de développer une vision large des enjeux de la culture scientifique.

Depuis 2022 et la labellisation Science Avec et Pour la Société (SAPS), j’encadre l’équipe de médiation scientifique de l’Université, composée de huit ingénieurs projets aux expertises variées et complémentaires. Nous concevons des actions favorisant les échanges entre scientifiques et publics, et accompagnons les acteurs de la recherche dans leurs initiatives.

Je coordonne également la démarche SAPS du site lorrain, en animant un groupe de travail réunissant les chargés de communication et médiation des organismes partenaires (CNRS, CHRU, INRAE, Inria, Inserm).

 Pour mener à bien ces missions, je travaille sous la houlette et l’œil attentif de Cédric Sanlis, directeur de la Vie Universitaire et de la Culture, et de Jean-Paul Rossignon, chargé de mission SAPS, que je remercie pour leurs conseils avisés, et avec lesquels j’ai plaisir à collaborer et à échanger.

Je tiens également à saluer ici mon ancien responsable, Nicolas Beck, qui a créé et développé la mission culture scientifique à l’Université de Lorraine, et, par sa vision et sa force de conviction, l’a faite rayonner bien au-delà du territoire. »

Quel EST votre rôle au sein de l’AMCSTI ?

Julie Adam : « Actrice incontournable du paysage CSTI français, l’association AMCSTI regroupe plus de 250 membres et représente la diversité des acteurs : universités et centres de recherche, musées et centres de culture scientifique, technique et industrielle, acteurs de l’éducation populaire, établissements culturels, collectivités…

En juillet 2025, j’ai été élue vice-présidente en charge des relations avec l’enseignement supérieur et la recherche. J’ai donc intégré le bureau très récemment, après un investissement dans le Conseil d’Administration, dont l’Université de Lorraine est membre, et dans divers groupes de travail mis en place par l’association, notamment le GT Inclusion et le GT Territoires. Cette élection intervient à un moment crucial, et représente un fort enjeu dans un contexte de budgets publics tendus. Mon rôle sera de fédérer et de représenter les acteurs de l’ESR membres de l’association. Pour cela, il est primordial de travailler à un dialogue plus approfondi avec les réseaux inter-universités existants : France Universités, le réseau des vice-présidents Sciences-Société, mais aussi l’association Art + Université + Culture. »  

Nancy accueille le congrès de l’AMCSTI en 2026, pouvez-vous nous en dire plus ?

Julie Adam : « Nous avons déposé une candidature commune avec les collègues des musées scientifiques de la Métropole du Grand Nancy, pour accueillir le Congrès sur nos terres en 2026.
Ce projet commun arrive à point nommé : après 3 ans de labellisation SAPS, nous avons développé et rôdé l’habitude de travailler collégialement entre collègues de l’écosystème sciences-société, notamment avec les EPST, et allons ensemble pouvoir concocter un riche programme.

Le Congrès rassemble chaque année plusieurs centaines d’acteurs de la CSTI, de toutes typologies et de tous horizons. En juin 2025, à Orléans, près de 500 participants étaient réunis !

Pour concevoir et nourrir ces rencontres, un comité de programmation est mis en place par l’association, dans lequel peuvent s’investir les membres qui le souhaitent. Un appel à contribution sera également lancé fin 2025, pour que chaque acteur de la CSTI puisse soumettre un projet à partager lors du Congrès.

Nous souhaitons également, en marge du Congrès, proposer un temps dédié aux acteurs CSTI du Grand Est, afin de consolider le réseau régional. Ce temps spécifique sera conçu par les acteurs sciences – société du territoire, la Région Grand Est, qui a la compétence CSTI, et les représentants régionaux des Ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et de la Culture.

Si les questions des rapports sciences – société vous intéressent, et que vous avez envie d’échanges passionnants et inspirants, je vous invite à bloquer le créneau du 29 juin au 1^er juillet 2026 dans vos agendas ! »