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Mourad Sedki, marié et père de deux enfants, vient de valider son diplôme d’ingénieur à l’ENIM, École Nationale d’Ingénieurs de Metz.
Mourad a entamé sa carrière chez ArcelorMittal en 1998, après avoir obtenu un CAP et un BEP électrotechnique. “J’ai poursuivi, en apprentissage au CEFASIM à Yutz, où j’ai décroché un Bac pro pilotage de systèmes productifs automatisés”.
“ArcelorMittal est une entreprise qui m’a permis d’évoluer en partant de la base. J’ai travaillé sur toutes les places de pilote de ligne, notamment sur le laminoir à chaud de Serémange, pour finalement devenir chef de poste de l’équipe de production”.
Cette solide expérience lui a permis d’acquérir une riche expertise, non seulement en management et en dépannage, mais aussi dans l’interaction complexe avec les automaticiens, les ingénieurs process, les mécaniciens et les hydrauliciens.
La VAE et l’opportunité de devenir ingénieur
Après deux décennies de carrière opérationnelle, Mourad Sedki a capitalisé sur ses acquis. “L’étape décisive fut l’obtention d’un BTS ATI (assistant technique d’ingénieur) via la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) en 2019. Fort de ce diplôme et de mon expérience, ArcelorMittal, qui met en place un programme pour repérer les potentiels d’évolution, m’a proposé d’entrer dans un parcours de formation continue”.
Mourad a alors eu un choix déterminant : soit devenir cadre interne via des formations internes, soit reprendre des études universitaires pour évoluer vers des fonctions d’ingénieur.
La reprise d’études : un “marathon” !
“J’ai intégré l’ENIM en mai 2020, en pleine période de COVID. Ce retour aux études c’est comme se lancer sur un marathon sans entraînement, n’ayant jamais suivi auparavant un parcours académique très prononcé. C’était un véritable challenge”.
Les premiers mois ont été consacrés à une intensive remise à niveau au sein de l’ENIM, incluant de nombreux cours particuliers. “Suite à la délibération favorable du jury en septembre, j’ai poursuivi en 4ème et 5ème années”.
Le soutien familial
Une reprise d’études exige un investissement familial significatif. “Mon épouse a accepté d’avoir « trois enfants » pendant toute cette période ! Au-delà du sacrifice, cette démarche fut également un moteur personnel : c’était une manière de montrer l’exemple à mes enfants, mon premier ayant passé le bac l’année où je rentrais en études”.
L’entraide intergénérationnelle
“L’expérience d’apprentissage avec les autres étudiants (qui avaient à peu près l’âge de mon fils) fut extrêmement positive. Un fort groupe d’entraide s’est formé. J’ai pu apporter de nombreuses connaissances aux plus jeunes, notamment lors des travaux pratiques. En retour, les étudiants m’ont soutenu dans l’apprentissage théorique, me faisant travailler les soirs et les week-ends”.
Aujourd’hui, Mourad Sedki est Ingénieur support process au sein d’ArcelorMittal. “Je continue de me former pour m’améliorer et saisir les opportunités d’évolutions”.
L’offre de formation de l’ENIM.
Le témoignage de Mourad s’inscrit dans la campagne de communication « L’Université de Lorraine forme tout au long de la vie ! ». Découvrez le témoignage de Chloë Blais qui a obtenu un master ingénierie mécanique et matériaux en formation professionnelle continue.











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