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Céleste Mangin, 26 ans, est ingénieure de recherche dans une startup, spin-off du CEA. Son parcours universitaire, loin d’être linéaire, témoigne d’une grande adaptabilité, guidée par ses passions pour la conception mécanique, l’électronique et la science des matériaux.
Un départ inattendu : de la prépa à l’IUT
Après son baccalauréat, Céleste intègre la prépa de l’ESSTIN (école d’ingénieur devenue Polytech Nancy). Un coup d’arrêt, causé par une mononucléose infectieuse, l’oblige à se réorienter. “À ce moment, la seule chose qui me donnait envie de me lever était le cours de conception. J’ai donc cherché un diplôme qui me correspondrait bien, qui proposait de la conception mécanique. J’ai choisi le DUT Génie Mécanique et Productique à l’IUT Nancy-Brabois. La formule du DUT est très intéressante pour la pratique et la mise en œuvre immédiate de ce qu’on apprend en théorie, » explique Céleste.
Cette formation lui apporte des bases solides et concrètes en mécanique et production.
De la mécanique à l’électronique, puis aux matériaux
Son DUT en poche, Céleste cherche à élargir ses compétences. Attirée par l’automatisation et la robotique, elle se tourne vers l’électronique en intégrant la licence sciences pour l’ingénieur, parcours électronique, énergie électrique, Automatique à l’UFR SciFA à Metz. “Cette année de spécialisation m’a permis d’approfondir la programmation notamment”.
Consciente de l’importance de maîtriser tous les aspects d’un projet industriel, il lui manquait toutefois la connaissance des matériaux. C’est dans cette optique qu’elle s’oriente vers le master ingénierie mécanique et matériaux à l’UFR Mathématiques, Informatique, Mécanique et Automatique à Metz. “La petite taille de la promotion, 13 étudiant·es, a favorisé un apprentissage de qualité”.
Du stage au CEA à ingénieure de recherche dans une startup
Le parcours universitaire de Céleste est sanctionné par un stage de fin d’études au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). Elle travaille sur la fabrication additive de matériaux spécifiques sur la plateforme de Metz, pour le compte du CEA Cadarache. Cette expérience est un véritable tremplin.
Un contact précieux, rencontré lors de son stage, la met en relation avec Florian Picard, le CEO d’une nouvelle startup. C’est ainsi que, depuis avril, elle est ingénieure de recherche dans cette entreprise, directement issue du CEA.
“La startup développe des capteurs thermiques qui mesurent le flux de chaleur et le coefficient d’échange, des données cruciales pour l’industrie”, précise Céleste.
L’avenir : transmettre et explorer
Pour l’instant, Céleste s’épanouit pleinement dans la recherche. D’ici dix ans, elle se verrait bien devenir enseignante-chercheuse. « J’aime beaucoup l’idée de transmettre mes connaissances, » confie-t-elle.
Le DUT Génie Mécanique et Productique (2 années) de l’IUT Nancy-Brabois est désormais remplacé par le BUT Génie Mécanique et Productique (3 années).
La licence sciences pour l’ingénieur, parcours électronique, énergie électrique, Automatique de l’UFR SciFA.
Le master ingénierie mécanique et matériaux de l’UFR MIM.
Le témoignage de Céleste s’inscrit dans la campagne de communication « L’Université de Lorraine forme tout au long de la vie ! ». Découvrez le témoignage de Félix Mathieu qui a obtenu un master ingénierie mécanique et matériaux en formation professionnelle continue.











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