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Étudiants, alternants et entrepreneurs : un équilibre possible avec le PeeL


Temps de lecture : 3 minutes

Des étudiants choisissent aujourd’hui de se lancer dans l’entrepreneuriat, tout en poursuivant leurs études et en occupant un poste en alternance. Une combinaison ambitieuse, que le PeeL (Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine) accompagne dès la naissance d’une idée.

Avec ses formations, son accompagnement personnalisé, ses afterworks, son espace de coworking et surtout son écosystème, le PeeL aide les étudiants à donner forme à leurs projets tout en conciliant leurs autres engagements.

 

Beliose : communication et événementiel

Beyza et Odélia ont fondé Beliose, une agence de communication et d’événementiel. Beyza prépare un Master 1 Marketing-Vente à l’IAE de Metz et travaille au Luxembourg dans la vente. Odélia poursuit un Master Marketing à l’ICN Business School de Nancy et est en alternance dans le domaine de la communication à The Pool. Toutes deux partagent leur temps entre études, emploi et développement de leur agence. « Nous étions convaincues qu’il n’était pas nécessaire d’attendre pour entreprendre », expliquent-elles.

Le PeeL les soutient grâce à l’accompagnement de leur chargé de projet, Antoine Krys et à une bourse qui a facilité la mise en place de leurs idées. « Le PeeL représente avant tout un soutien moral et une véritable source de motivation », affirment-elles. Pour elles, Beliose est un « veritable enrichissement personnel et professionnel », qui leur permet d’élargir leur réseau, de gagner en assurance et de préparer la suite de leur parcours. Elles reconnaissent que « jongler entre les différents rôles n’est pas toujours facile, mais nous avons trouvé un équilibre et une organisation solides ».

 

ANCHOR : santé et intelligence artificielle

Maé est étudiante en Master 1 Natural Language Processing à l’IDMC, alternante dans une start-up de santé à Lille et porteuse du projet ANCHOR. Celui-ci utilise les outils de Natural Language Processing (NLP) dont l’intelligence artificielle pour établir des liens entre médecine somatique et médecine mentale. L’objectif est de contribuer à une meilleure prévention des troubles psychiatriques et à l’amélioration de certains traitements.

Si l’alternance peut sembler limiter le temps disponible pour entreprendre, Maé y voit au contraire un appui : elle lui a permis d’« obtenir une pratique qu’[elle n’avait] pas dans [son] cursus universitaire » et de se « dégager du temps et de la charge mentale » en quittant son emploi étudiant. Déjà engagée dans son projet avant son alternance, elle considère cette expérience comme un atout pour progresser : « pour apprendre à gérer ces côtés administratifs et les relations professionnels et comprendre les réelles complexités ». Elle souligne que «cette triple casquette » a renforcé sa posture d’entrepreneur, notamment grâce aux compétences développées en entreprise.

Le PeeL offre aux étudiants-entrepreneurs un cadre qui les aide à garder une vision claire de leur projet, à aborder les aspects légaux et à élargir leur réseau.

 

Un apprentissage multiple

Ces témoignages montrent qu’il est possible de combiner études, alternance et entrepreneuriat en construisant une organisation adaptée. Que ce soit dans le domaine de la santé ou dans la communication et l’événementiel, les expériences se rejoignent. Elles permettent de développer des compétences variées, de mieux comprendre les enjeux de la gestion de projet et de s’inscrire dans un réseau. En proposant un accompagnement dès la phase d’idée, le PeeL contribue à rendre compatibles ces trois dimensions de la vie étudiante.