Portraits de Jean-Philippe, Florian et Aude Jacoby - IAE Metz 30 ans

 
Publié le 9/11/2018 - Mis à jour le 5/05/2023
Portraits de Jean-Philippe, Florian et Aude Jacoby - IAE Metz 30 ans

L’IAE Metz School of Management fête ses 30 ans cette année, l’occasion pour nous d’aller à la rencontre de ceux et celles qui sont passés sur les bancs de notre école.  Nous vous invitons à découvrir ce trio, cette histoire de famille : tous les 3 sont ou ont été étudiants à l’IAE Metz !

Chez les Jacoby, l’IAE est quasiment une marque de fabrique. Mais dans cette famille, ce n’est pas le père, qui a donné le « tempo », mais le fils, Florian. Il a convaincu papa, devenu chef de sa propre entreprise, de s’engager à 53 ans dans un challenge personnel de quête du master et des savoirs qui vont avec. Tout juste diplômé, Jean-Philippe a laissé sa place à sa fille Aude sur les bancs de l’IAE. Une belle trilogie vouée aux sciences de gestion.

 

Florian Jacoby : « Pionnier et prescripteur »

Entre Paris et Londres, Florian Jacoby, désormais consultant en finances chez Accenture, exerce son professionnalisme au service des finances et du pilotage de la performance des entreprises. Né à Metz en 1987, Florian est le fils de Jean-Philippe et le frère d’Aude, dont les parcours de formation et professionnels sont passés ou passent par l’IAE. Dans le cas de Florian, c’est la position de pionnier qui lui revient. Après un DUT en Gestion des Entreprises et Administration, notre Messin met le cap sur le Grand-Duché pour un bachelor en gestion avant de rejoindre la Belgique pour un master en Banking and Asset Management et de continuer son parcours par Metz et l’IAE avec un Master en Finance Internationale. Après les fondamentaux du métier qu’il a choisi d’embrasser, Florian veut encore aller plus loin pour se forger un profil recherché sur le marché. L’Université de La Sorbonne l’accueille pour son Master en Contrôle des risques bancaires et Conformité. Ainsi armé, la Banque postale l’embauche en tant que contrôleur bancaire, où il passe trois années, qui achèvent de lui conférer une connaissance très fine des rouages et des pièges à éviter. Le voici broker en finances à Paris, avant d’aller chez Accenture. À Paris, avec son profil et ses savoirs multiples, ainsi que ses formations internationales dopées par les enseignements de l’IAE, la carrière de Florian accélère très vite. Voici qu’il conseille désormais les entreprises et les banques d’affaires dans leur stratégie et dans leur gestion de la réglementation bancaire ceci tant en France qu’Outre-Manche. À trente ans, tout juste, Florian mesure ce que l’IAE lui a apporté en matière de connaissance globale sur la finance. Il confesse avoir rejoint l’institut, car des amis lui en avaient parlé et parce que l’IAE avait une bonne réputation. Il y a si bien prospéré, qu’il a rebondi à la Sorbonne. C’est dire ! Florian rappelle aussi avoir découvert la dimension territoriale, qui est nettement moins perceptible à Paris ou dans les grandes capitales. Fort de la méthode IAE engrangée, lorsque Jean-Philippe, son père, a changé d’horizon professionnel en créant sa propre entreprise, Florian a largement contribué à faire du chercheur d’affaires venu consulter l’IAE, l’un des ses étudiants.

 

Jean-Philippe Jacoby : « Quinqua créatif et entrepreneur »

C’est un fils de pub ! Jean-Philippe Jacoby, Messin né en 1962, est dirigeant de sa propre agence de communication. Une société, qu’il a créée à l’instant où le groupe qui avait absorbé l’agence de publicité messine EREL Conseil a cessé de fonctionner en 2013. Après un quart de siècle consacré au marketing et à la création Jean-Philippe Jacoby a choisi de voler de ses propres ailes. Le voici patron d’une petite structure, qui dans sa quête de marchés rencontre l’Université de Lorraine. La suite est une belle aventure, même si, pour cette fois, l’acte d’achat s’est inversé. Il commence sa carrière chez Lombard et Associés, ancien publicitaire bien connu à Metz. À une encablure de la rue des Clercs, il rallie ensuite EREL Conseil. C’est son port d’attache vingt-cinq années durant, même si les dirigeants du Républicain Lorrain, choisissent de vendre cette société filiale à un groupe parisien. Entré comme maquettiste, il devient directeur de création, s’occupant autant du suivi de clientèle, que de la création publicitaire. Il obtient sa licence de communication à Lyon. En 2013, exit EREL Conseil du paysage et voici notre jeune quinqua contraint à un choix professionnel. Il relève le défi de la création d’entreprise. Alternative voit le jour, bien résolu qu’il est à valoriser ses savoirs et expériences en communication et marketing. Une rencontre avec le directeur de l’IAE, qu’a fréquenté son fils à l’époque en formation initiale, lui ouvre une nouvelle perspective, un nouveau challenge.

Jean-Philippe succombe à la possibilité d’obtenir son master en formation continue. Il intègre le cursus, tout en travaillant à faire émerger et prospérer sa société. En deux ans, il obtient son master administration des entreprises, se félicitant d’avoir affronté et remporté ce challenge personnel. Dans sa promotion, il est le plus ancien et il voisine aussi de tout jeunes gens. Il se prend d’affection pour le dynamisme qu’engendre ce brassage des origines et des générations, mais également des savoirs théoriques et pratiques, sans cesse passés au crible les uns des autres. Son thème de mémoire est de façon pratique « les risques de l’externalisation ». Jean-Philippe qui a justement choisi d’avancer léger dans sa nouvelle structure, s’offre ainsi une analyse poussée des forces et faiblesses de son choix de structuration. Cependant passée la satisfaction d’avoir gagné son pari mental, Jean-Philippe désormais mieux armé pour poursuivre son parcours de dirigeant d’entreprise, ne quitte pas l’IAE. Il y enseigne désormais, s’occupant en particulier des étudiants-entrepreneurs du PeeL (Pôle étudiants entrepreneurs de Lorraine) et qui sont en phase de création de société. Il jauge cet engagement comme un acte rafraîchissant, qui extrait des affres du quotidien et lui apporte un grand bol d’air. Tout pétri des sciences de gestion, de marketing et de logistique qu’il est, Jean-Philippe demeure cependant accroché à l’une de ses passions : l’art contemporain. Jamais de présence dans une ville sans la découverte des collections qui peuvent s’y trouver. C’est sa respiration, à lui, le créatif.

 

Aude Jacoby : « L’IAE plutôt que l'école de commerce »

Cadette et dernière de cordée familiale de ce trio à l’IAE, Aude Jacoby vient juste d’intégrer l’IAE. Elle a, pour cela, rompu avec son école de commerce, estimant que l’IAE est en mesure de lui ouvrir un plus vaste champ de savoirs et de possibilités. Entrée en septembre, elle marche donc sur les brisées de son frère Florian et de son père Jean-Philippe, sur la voie d’une qualification de haut niveau et très pratique.

Après son baccalauréat obtenu à la Miséricorde, elle intègre l’IUT techniques de commercialisation à Metz, mais très rapidement éprouve le besoin d’entrer dans la vie active. Elle conduit la suite de ses études vers la licence en alternance pour l’assureur AXA et obtient son diplôme en entrepreneuriat et management des PME. Elle embraye aussitôt avec l’ESCGA, pour un master en management et développement commercial. Elle est cette fois chez Telmo, intégrateur, installateur de solutions IT à Marly en tant que commerciale, mais choisit très vite de bifurquer vers…l’IAE. Un choix personnel d’abord, parce que Aude, instruite des précédents familiaux a estimé que ce cursus là peut lui être plus utile que celui de son choix initial. Le plaidoyer de son frère et de son père ayant achevé d’emporter sa conviction qui était déjà fort…forgée. Elle vient donc à 24 ans, de repartir pour deux années de plus. Mais comme elle est encore dans sa phase de formation initiale, les enseignements quoique de haut niveau, lui sont plus aisément intelligibles. Comme elle l’affirme, « je suis encore dans le bain ». Elle apprécie cependant le croisement permanent entre savoirs fondamentaux et remontées de l’expérience, qui qualifient les enseignements de l’IAE. D’ailleurs, elle se trouve elle-même totalement immergée dans la vie professionnelle et trouve dans son cursus à l’IAE et le groupe auquel elle appartient les moyens d’échanger, de tisser un réseau, d’obtenir des réponses à ses questions. Une vraie richesse pour cette jeune femme qui a très envie d’être manager et se déclare fascinée par les avions et passionnée par les vignobles bourguignons.

Bon sang ne saurait mentir !

Interview rédigé par Gilbert Mayer

Photographie : L'abeille à plumes - Audrey Krommenacker

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