Mut@camp : des projets en commun

 
Publié le 4/09/2017 - Mis à jour le 4/05/2023
Brigitte Nominé, vice-présidente en charge du numérique

Il y a un an était lancé l’appel à projet Mut@camp, qui propose la réinvention des espaces d’apprentissage et des lieux de vie. Après une première vague de 19 projets en 2016, la deuxième vague a récemment retenu 11 projets. Rencontre avec Brigitte Nominé, vice-présidente en charge du numérique et instigatrice du projet.

 

Comment est née l’idée de Mut@camp ?

L’évolution des pratiques pédagogiques est un questionnement généralisé dans l’enseignement supérieur. En 2015, la direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (DGESIP) avait par exemple édité un document qui présentait certaines initiatives d’aménagement des espaces d’apprentissage. La même année, en Lorraine, le collegium Sciences humaines et sociales avait organisé les Assises de la pédagogie en SHS.

Là où notre démarche se distingue de celle des autres universités, c’est dans la pluralité des projets. Notre structure géographique et disciplinaire nous permet de ne pas nous concentrer sur une seule réalisation remarquable, mais de faire participer l’ensemble des composantes de l’université à la réflexion. Ainsi, des lieux se sont créés sur tout le territoire, car toute la communauté s’est engagée dans la démarche.

Une autre originalité de cet appel à projet est sa méthodologie. L’équipe Mut@camp ne se contente pas d’analyser des dossiers.

Oui. Nous demandons d’abord aux composantes une description rapide de leur projet. Puis, deux membres de l’équipe Mut@camp se rendent sur place pour échanger avec les initiateurs. Et ils les accompagnent dans la rédaction du dossier. C’est de la co-construction.

Je tiens d’ailleurs à saluer le travail des participants à ce groupe : Marianne Bégin pour la direction de la documentation et de l’édition, Florence Damour pour la direction de la vie universitaire et de la culture, Alexandre Pery et Caroline Garnier pour la direction du patrimoine immobilier, Nathalie Issenmann, Anthony Battistutta et Hanae Taguchi pour la direction de la formation, de l’orientation et de l’insertion professionnelle, Jean-Michel Vahl, Rafael Cabrera et Arnaud Schmitt pour la direction du numérique, Cédric Sanlis pour la délégation à l’aide au pilotage et à la qualité, et Dursun Yanasma pour la direction du budget et des finances.

Il y a tout de même un moment où il faut analyser les demandes…

…et faire des choix. Mais nous ne refusons pas un projet sans faire de nouvelles propositions. Ce peut-être une mutualisation de projets similaires ou l’aide à la réécriture du dossier. Ainsi, certains projets refusés lors de la vague 2 seront représentés en vague 3, qui débutera en octobre-novembre 2017.

Quels types de projets vous sont soumis ?

Il n’y a pas un projet identique. Ce peut-être la création de salles modulables, l’aménagement d’espaces adaptés pour du travail collaboratif ou l’aménagement de lieux de vie, comme des halls ou encore un patio extérieur.

D’autres projets mettent en place une méthodologie originale. A l’IUT de Metz, ce sont les étudiants qui vont fabriquer une partie du mobilier d’un espace de convivialité, dans un cadre pédagogique.

Si vous deviez définir la démarche Mut@Camp en 3 mots ?

Co-construction, accompagnement et dialogue. Je crois que l’intérêt du projet réside dans ce travail mené en commun, de l’étude des projets à leur réalisation. Des collègues qui ne se seraient jamais croisés mettent leurs compétences en commun.

Retrouvez Mut@camp sur le site le l'Université de Lorraine