[NYC] No – Yellow - Cab
New-York City, une des plus grandes destinations touristiques du Monde, est une ville sur-exposée, sur-médiatisée, sur-photographiée.
No Yellow Cab fait alors le choix, à travers son titre, mais surtout à travers sa ligne artistique de sortir des grands clichés utilisés d’ordinaires pour représenter la Grosse Pomme. On ne verra pas les fameux taxis jaunes de NY, ni la Statue de la Liberté, ni l’Empire State Building. Et même si Times Square pourra faire une brêve apparition dans l’exposition, c’est avant tout parce qu’il n’est qu’un simple décor illustrant le travail d’un homme.
No Yellow Cab se place alors comme une ode aux rues de New-York, aux instants magiques qu’on ne vit qu’en parcourant cette mégalopole à pied en se laissant simplement porter par son mouvement continuel.
Ancrée dans le mouvement de la street-photography, No Yellow Cab met en scène le quotidien et toutes les petites choses auxquelles le marcheur pressé ne prête pas attention.
C'est aussi l’occasion pour l’Épiphanographe de revenir sur sa résidence new-yorkaise au sein de la Treehouse Factory de Brooklyn, dans le quartier brut, vivant, et surtout changeant de Bushwick. Là où se cotoient des centaines d’artistes au milieu d’usines et de fabriques toujours en marche. No Yellow Cab est donc en soit une vision très personnelle, éphémère et non exhaustive par essence. L’histoire d’un quartier et d’une ville, mais aussi un peu l’histoire d’un voyage, d’un homme, de ses rencontres et en filigrane de ses espoirs, ses doutes, ses déceptions.
C’est pour cette raison que l’exposition est ponctuée de musiques. À travers des flashcodes,on découvre devant chaque cliché un son, un morceau, entendus dans la rue, dans les couloirs du métro, dans les bars ou les coffee shops. Une façon de réaffirmer que penser New-York sans ses bruits, figée, c’est omettre une partie du vécu et de ce qu’elle est.
No Yellow Cab fait donc le choix d’offrir une vision humaine de New-York, raconter comment ceux qui la font vivre sont en réalité les principaux artisans de sa beauté. Une vision singulière, temporelle, partielle, mais pleine de sincérité. Le plus loin possible des clichés et des stéréotypes que l’on peut se faire sur New-York, No Yellow Cab met en lumière le plus essentiel de cette ville : son âme. Un cadeau précieux qu’elle nous fait à chaque coin de rue, à travers l’espoir et la liberté de ces millions d’âmes singulières qui battent le pavé en son cœur.
Le finissage de l'exposition No Yellow Cab aura lieu le 3 novembre à 19h. A cette occasion, le journal – carnet de bord de Dorian Cessa sera distribué (tirage limité : 100 exemplaires).
L’épiphanographe
Jeune chasseur d’épiphanies de 24 ans, Dorian Cessa se lie à la photographie notamment lors de son année passée en Europe de l’Est. C’est là-bas qu’il découvre son amour pour la recherche graphique d’une réalité presque cachée. De retour en France, après un mois de résidence artistique à Brooklyn, il décide de s’investir dans la culture locale, et devient photographe officiel du festival international du film de Nancy-Lorraine, de Nancy Jazz Pulsations et des Eurockéennes de Belfort, lors desquels il débute sa collaboration avec l’agence France-Dalle, spécialisée dans la photographie de concert et de spectacles.
Soucieux de poursuivre sur cette lancée, il participe notamment à la création du Collectif 31-BJJ en 2015, toujours en parralèle de ses études de médecine. Depuis avril 2016, il fait partie des 25 profils de jeunes repérés par le journal Le Monde avec lequel il collabore dans le cadre du projet « Le Monde Académie », dirigé par Florence Aubenas.
Renseignements : Maison de l’étudiant de Nancy - 03 72 74 06 50 - philippe.crevisier@univ-lorraine.fr