Une doctorante lorraine à la tête de la Confédération des jeunes chercheurs (CJC)

 
Publié le 24/11/2015

Manon Houbre, 24 ans, est doctorante en histoire ancienne, en 3ème année de doctorat à l’école doctorale Stanislas. Depuis mai 2014, elle préside l’association Par(en)thèse, qui regroupe les doctorants et jeunes docteurs de l’école doctorale Stanislas. Par(en)thèse permet aux doctorants et doctorantes de se rencontrer, de rompre l’isolement, d’échanger sur différentes thématiques lors de journées « jeunes chercheurs », ou encore d’apéros scientifiques et afterwork qu’elle organise régulièrement.

Depuis plus d'un an, l’association est membre de la Confédération des jeunes chercheurs (CJC), une association pluri-disciplinaire qui regroupe une trentaine d'associations de doctorants et de jeunes docteurs, réparties sur l’ensemble du territoire français et dont émergent ses positions discutées collectivement. A noter que la CJC est membre fondateur d’Eurodoc, une confédération européenne de jeunes chercheurs. La CJC a pour but principal de valoriser le doctorat en tant qu’expérience professionnelle, de faire reconnaître l'importance des compétences acquises par les jeunes chercheurs et cherche à améliorer leurs conditions de travail. L’association, qui est l’interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics (et principalement du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche) sur les questions liées au doctorat, développe des expertises qui servent ensuite aux associations locales : évaluation des chartes de thèse, contrat doctoral (dont elle a participé activement à la création), situation des jeunes chercheurs étrangers… Elle est régulièrement présente sur les colloques pour valoriser le doctorat.

Le 25 octobre dernier, les associations membres de la CJC ont voté pour renouveler leur bureau et c’est Manon Houbre qui a été élue présidente, pour un mandat d’un an, non renouvelable. Elle est la première présidente de la CJC issue de l’Université de Lorraine. Cette élection représente pour elle une belle opportunité de défendre le doctorat au niveau national et lui permet de créer un réseau associatif également au titre de l’association Par(en)thèse. Elle s’investit pleinement dans sa nouvelle fonction qui lui prend beaucoup de temps, les déplacements à Paris sont fréquents mais il est essentiel pour l’Université de Lorraine que ses associations de doctorants soient membres de la CJC afin de pouvoir échanger et de développer leur expertise.

Retrouvez tous les dossiers et documents de la CJC sur http://cjc.jeunes-chercheurs.org/expertise/