Le REVE où comment dépoussiérer les workshops

 
Publié le 9/07/2025 - Mis à jour le 10/07/2025

Le REVE où comment dépoussiérer les workshops

Le 05 juin dernier se tenait la 4ème rencontre du Réseau Est des Vésicules Extracellulaires (REVE) à Brabois. Cette manifestation scientifique était organisée par Émilie VELOT (IMoPA, Figure 1), correspondante du REVE pour l’UL, et a donné lieu à des ateliers technologiques originaux.

Des particules difficiles à caractériser

En biologie, les vésicules extracellulaires sont des particules sécrétées par les cellules. Ces objets atypiques sont considérés par la communauté scientifique comme de potentiels outils diagnostiques ou thérapeutiques, toutefois des limitations en termes de caractérisation constituent les verrous à franchir pour améliorer leur compréhension.

Un réseau d’entraide scientifique

Le REVE regroupe les scientifiques de l’Est de la France intéressés par la thématique des vésicules extracellulaires, quel que soit leur domaine de recherche (agronomie, santé…). Il favorise les partages de méthodes et de connaissances. Au travers de rencontres régulières, ses membres peuvent présenter leurs travaux, découvrir de nouvelles technologies et échanger avec des experts locaux ou nationaux. Lors de la 4ème rencontre du REVE, la mobilisation de personnels d’IMoPA, du LIBio et du Service Mutualisé de Plateformes du pôle scientifique BMS a permis l’accueil de participants venant de Besançon, Dijon, Nancy, Reims et Strasbourg.

Des workshops technologiques originaux

Les participants ont assisté entre autres à 4 ateliers dévoilant des technologies de pointe pour étudier les vésicules extracellulaires : la cryomicroscopie électronique (cryoEM), la cytométrie en flux avec analyse simplifiée de particules, le fractionnement d'écoulement de champ par écoulement asymétrique et le western blot capillaire. Différents des ateliers expérimentaux qui se servent de la pratique, l’originalité a été ici de faire un appel en amont en offrant à ceux qui le souhaitaient une caractérisation de leurs échantillons. Les résultats obtenus à partir des échantillons traités en différé ont ensuite été présentés et discutés pendant les ateliers (Figure 2).

L’atelier cryoEM animé par Benoît Bragantini (IMoPA) a satisfait les participants à l’unanimité car comparé à toutes les autres technologies, il a permis de « visualiser » les vésicules extracellulaires grâce à une caractérisation morphologique (Figure 3). Le jeune chercheur a su montrer que des stratégies transversales en microscopie électronique pouvaient être développées à l’UL (Figure 4).

Une thématique en plein essor

Émilie Velot a été la pionnière de l’étude des vésicules extracellulaires à l’UL en abordant cette thématique dès 2011 : « Caractériser ces particules n’est toujours pas une mince affaire même à l’heure actuelle. Si je peux aider mes collègues à prévenir les verrous technologiques que j’ai rencontrés et faciliter leurs approches dans cette thématique, je le fais volontiers ! ».

L’engouement croissant pour ces particules rend nécessaire la mise à disposition des outils adéquats pour aller vers une caractérisation toujours plus fine.

Vous êtes intéressés par l’étude des vésicules extracellulaires : n'hésitez pas à rejoindre le REVE en contactant Émilie Velot (emilie.velot@univ-lorraine.fr)!