L’Université de Lorraine au 11ème rang mondial dans le classement de Shangaï dans le domaine minier

 
Publié le 6/07/2020 - Mis à jour le 2/05/2023

L’Université de Lorraine vient de faire un saut spectaculaire dans la catégorie « Mining and Mineral engineering », de la 19° place à la 11° place du classement de Shangaï. C’est la seule Université européenne dans le top 20, et elle est suivie par l’Imperial College (23°), et Freiberg (27°).

Elle est la quatrième université non chinoise après 4 Universités australiennes (Western Australia, Adelaide, Monasch) et juste devant Université de Queensland, Université avec laquelle le Laboratoire international (LIA) Sucre a été mis en place en 2019 grâce à l’activité du LabEx RESSOURCES21 et des laboratoires Otelo . Sucre est une collaboration entre l’Université de Lorraine et le Sustainable Minerals Institute (SMI) à l'Université du Queensland, qui couvre tous les domaines de l’exploration jusqu’à l’intégration territoriale et pour laquelle un dossier d’IRP (International Research Partnership) est soumis.

A noter aussi que l’Université Sun-Yat-sen en Chine, classée 38°, est celle avec laquelle le Laboratoire international associé (LIA) Ecoland a été mis en place par le LSE (Laboratoire Sol Environnement) pour l’étude de la restauration et de la phytoremédiation des sol pollués par des terres rares dans la seconde plus grande province d’exploitation de terres rares en Chine.

Ce classement résulte à la fois de :

  • -        la qualité de la formation dans les Ecoles d’ingénieurs (ENSG, Ecole des Mines) et  à la Faculté des Sciences de l’Université de Lorraine (Masters Sciences de la Terre et des Planètes Environnement (STPE), Gestion de l'Environnement (GESTE)).
  • -       de l’excellence de la recherche produite en Geosciences  par les laboratoires d’Otelo (GeoRessources, CRPG, LIEC, LSE) dans le domaine des cycles des métaux (compréhension des phénomènes conduisant à la formation des gisements, impacts environnemental et sociétal de l’exploitation minière, procédés de valorisation des ressources minérales non énergétiques). L’activité dans ce domaine, déjà soutenue, a été fortement renforcée par le LabEx « Ressources stratégiques pour le XXIème siècle » (RESSOURCES21) financé dès 2011 dans le cadre d’un PIA pour une première phase de 9 années puis renouvelé pour une deuxième phase tout juste entamée de 5 ans depuis Janvier 2020. Depuis sa création, le LabEx a soutenu 124 masters, 22 doctorants, 28 post-doctorants. Depuis 2013, 174 publications avec signature LabEx RESSOURCES21 sont enregistrées, et correspondent à des actions spécifiquement financées par le LabEx, le plus souvent avec des co-financements. Le LabEx Ressources21 a amplifié le champ de ses activités en intégrant d’autres laboratoires de l’UL dans sa deuxième phase. Ainsi, des collaborations nouvelles concernent le domaine des SHS (Laboratoire BETA), l’hydrométallurgie (GeoRessources, LRGP) et le recyclage (IJL, GeoRessources).

Il faut rajouter la chaire de mécénat Industrie Minérale & Territoires, dont l’ENSG est l’une des 4 écoles fondatrices, avec une forte implication d’enseignants-chercheurs de l’EMN et de l’ENSG, la Chaire partenariale UL-Orano, l’implication dans le GDR « Prométhée » sur les aspects Géométallurgie et Hydrométallurgie en partenariat avec des laboratoires de l’UL dans le domaine du Génie des Procédés (LRGP).

Dans le contexte actuel, assurer de manière responsable et respectueuse de l’environnement, l’approvisionnement en métaux notamment pour la transition énergétique est plus que jamais essentiel. La grande diversité des savoir-faire des unités mixtes de recherche CNRS-UL INRAe-UL sont à l’œuvre pour contribuer aux challenges scientifiques des fortes évolutions que va connaître la planète dans les années à venir dans le domaine des ressources.