[Retour sur] Les rencontres Agrovalor 2019, un événement structurant pour fédérer les équipes de recherche autour de la bioéconomie

 
Publié le 4/12/2019 - Mis à jour le 5/12/2019

Le réseau Agrovalor composé de 8 laboratoires de l’Université de Lorraine s’est réuni vendredi 29 novembre 2019 au Centre Prouvé de Nancy pour présenter les dynamiques lorraines de la bioéconomie autour des filières agro-alimentaires.

Le projet Agrovalor, initié pour la période 2014-2020, a été la première étape de fédération des équipes de recherche pour favoriser les projets multipartenaires autour de la bioéconomie. Aujourd’hui, un long chemin a été parcouru et des initiatives de fédération de plus grande envergure ont vu le jour. On compte parmi elles le programme Impact Biomolécules réunissant 17 laboratoires et de nombreux industriels formant le Club 3B – Network pour travailler sur la valorisation à haute valeur ajoutée des coproduits des filières bois et agro-alimentaire ou encore le projet 3BR qui débutera officiellement en janvier 2020 réunissant 27 laboratoires de recherche des universités de Lorraine, de Haute-Alsace et de Reims Champagne-Ardenne, 2 pôles de compétitivité et 17 entreprises pour travailler sur 3 filières agricoles phares de la région Grand Est : le houblon, les oléagineux et le chanvre.

Cette dynamique territoriale autour des enjeux de la bioéconomie ne s’arrêtera sans doute pas ici. De belles perspectives s’ouvrent à l’échelle régionale avec le dépôt d’un nouveau projet Bioéco-GE dans le cadre des Contrats Plan Etat Région. Celui-ci propose une nouvelle trajectoire sur la période 2021-2027 réunissant 4 université de la région Grand Est : Université de Haute-Alsace, Université de Lorraine, Université de Reims Champagne-Ardenne et Université technologique de Troie.  Le projet Biomolécules va également être prolongé avec Biomolécules 4.0 dont un des axes clés est l’intégration de l’intelligence artificielle. Cette dynamique engagée sur la région Grand Est, territoire fortement marqué par l’agriculture et la forêt, se veut structurante pour rendre les compétences régionales visibles et en accord avec l’attente des industriels. Ces différents projets participent ainsi à répondre au défi de la structuration de filières régionales durables dans une démarche d’économie circulaire.