[Alumni-Docteurs UL] Rencontre avec Jérémy Filet, doctorant en interdisciplinarité dans les études anglophones

 
Publié le 11/09/2019 - Mis à jour le 5/05/2023

A l'occasion du projet de création du réseau de doctorants et d'anciens doctorants, les Alumni Docteurs de l’Université de Lorraine, nous vous proposons une série de portraits de doctorants et docteurs. Rencontre avec Jérémy Filet, en 3e année, au laboratoire Interdisciplinarité dans les études anglophones (IDEA)Ecole doctorale Humanités nouvelles- Fernand Braudel (HNFB).

Quel a été votre parcours avant la thèse ?

Avant la thèse, j’ai fait une licence LLCE (Langues, Littératures et Civilisations Etrangères) dans le but de devenir professeur d’anglais puis un master Recherche dans la même branche. J’ai passé quelques années à l’étranger. Notamment un ERASMUS à Birmingham et une année de Lectorat à l’université de Liverpool entre mes années de Master.

Pourquoi une thèse spécifiquement à l’Université de Lorraine ?

Pour être honnête, cela était dans la continuité de mes études et j’étais tombé un peu amoureux de Nancy. Une fois rentré en thèse, l’UL m’a vraiment ouvert de nouveaux horizons et je m’en suis un peu échappé à travers une co-tutelle internationale de thèse avec « Manchester Metropolitan University ». Cela dit, j’ai vraiment été poussé par de fortes personnalités de l’école doctorale Stanislas comme Dominique Macaire et Cécile Bertrand Dagenbach. John Bak (IDEA) a aussi été une inspiration. Je pense vraiment que ces 3 personnes m’ont poussé à rester à l’UL pour ma thèse et c’est un de mes directeurs, Pierre Degott, qui a vraiment confirmé mon choix. Mon sujet de thèse se prêtait aussi très bien au concours du contrat doctoral, dans lequel je fus soutenu par l’association de doctorants Par(en)thèse. Je dirai que ce sont vraiment ces personnes qui m’ont fait choisir l’UL pour être honnête.

En quoi consiste votre activité de recherche ?

Le but de ma thèse est de montrer qu’un courant culturel du 18ème siècle (le Jacobitisme) a eu une influence sur le voyage qu’entreprenait les intellectuels des Iles Britanniques (le Grand Tour) en Europe grâce à une étude de cas : le Duché de Lorraine.

J’ai dû passer beaucoup de temps dans des archives pour consulter de nombreux documents inédits dans différents pays. L’originalité de ma recherche est d’utiliser à la fois des sources historiques et les sources littéraires que sont les récits de voyages de ces Britanniques. De plus, les archives de l’ancien Duché de Lorraine sont peu connues à l’internationale et ne sont pas du tout utilisées pour expliquer l’histoire Britannique. C’est la partie la plus stimulante : celle qui vient juste après la lecture d’ouvrage secondaire, et avant l’écriture de la thèse en elle-même.

Quel est votre meilleur souvenir de doctorat ?

Mon meilleur souvenir est sans aucun doute mon expérience à Hong-Kong. Nous sommes partis participer à une conférence pendant une semaine avec Dominique Macaire (ATILF) et nous avons appris vraiment beaucoup en terme de recherche. Le voyage en lui-même fut vraiment extraordinaire ; c’était un vrai moment de recherche mais aussi un séjour complétement magique.

Comment envisagez-vous l’après thèse ?

J’aimerais passer maître de conférences, pas nécessairement en France d’ailleurs.  J’ai des idées de Postdoc en Angleterre, des possibilités de carrière au Québec aussi. Pour le moment, mon après thèse est très ouvert !

Que pensez-vous du projet Alumni-Docteurs de l’UL ? Avez-vous envie d’adhérer à cette communauté ?

Pourquoi pas ? Il faudrait en voir les tenants et les aboutissants et surtout les objectifs ainsi que les moyens mis en œuvre pour les atteindre.

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