[Théâtre] Tumulte - Théâtre Universitaire de Metz - 4e édition

 
Date(s): 
Jeudi 13 juin 2019 - 19:00
Jeudi 13 juin 2019 - 20:30
Vendredi 14 juin 2019 - 19:00
Vendredi 14 juin 2019 - 20:30
Samedi 15 juin 2019 - 19:00
Samedi 15 juin 2019 - 20:30
Lieu(x): 
Espace Bernard-Marie Koltès
Ile du Saulcy
Metz

TUMULTE, c’est le rendez-vous annuel, un panorama du spectacle vivant et plus précisément des créations estudiantines, amateurs ou semi-professionnelles.

Les compagnies y présentent l’aboutissement d’une de leur production. TUMULTE a, dès le lancement de sa première édition, accueilli différents théâtres universitaires.

TUMULTE aspire à poursuivre sur cette voie avec la volonté d’établir des ponts entre les différentes compagnies et collectifs et permettre ainsi la confrontation des dynamismes de création. C’est aussi pour TUMULTE la constitution d’un réseau, élément essentiel pour ses membres, en vue d’une évolution professionnelle dans le spectacle vivant.

Ce projet, imaginé et porté par le TUM est bien sûr à destination d’un public d’étudiant mais également ouvert sur le territoire et en particulier des citadins de Metz et alentours, férus de théâtre ou simples curieux.

TUMULTE a aussi pour mission de cristalliser l’année qui vient de s’écouler au sein du TUM. C’est dans cette optique que nous accordons toujours au sein de TUMULTE, une place aux ateliers jeu et écriture qui dévoilent ainsi le fruit de leur travail.

 
Le TUM, Théâtre Universitaire de Metz vous propose son festival TUMULTE qui aura pour contrainte, suite au sondage réalisé au travers des réseaux sociaux : « Utilisation détournée d’un objet commun à chacune des oeuvres» et en particulier l’objet proposé par le public lors de la soirée « Prémices » : EXTRAORDINAIRE(S) ESCALIER(S)
 

M pour Médée

Anette Gillard / Sacha Vilmar
En collaboration avec le TUM
jeudi 13 juin - 19h

Cette création s’intéresse à la persistance du mythe, celui de Médée, persistance du personnage et de l’illusion, tout en questionnant le rapport au public, aux acteurs, ainsi qu’à l’espace de jeu. Pour se rendre compte, comprendre le mythe. De Euripide à Laurent Gaudé, en passant par Corneille et Anouilh, cinq acteurs parlent - c’est leur condition d’acteur - laissant entendre une énième version de ce mythe : la leur, la nôtre. Cette pièce est une ode faite aux acteurs, aux créateurs, aux faiseurs de théâtre. Son rôle n’est-il pas de créer l’illusion ? De faire croire ? Ce texte convoque l’art de l’acteur, l’art de jouer. Cela nécessitera peut-être quelques égarements : un karaoké, des lunettes de soleil et Dalida. 

Incendie de l’enfance

Wajdi Mouawad / Julien De Ciancio
Théâtre Universitaire de Strasbourg (Strasbourg)
jeudi 13 juin - 20h30

Jeanne et Simon, à la mort de leur mère Nawal, se voient chacun confier une enveloppe par le notaire et exécuteur testamentaire Hermile Lebel. L’une d’elle doit être remise à leur père qu’ils n’ont jamais connu et qu’ils croyaient mort, et l’autre à leur frère, dont ils ignoraient l’existence. Ils ne pourront mettre une stèle et un nom sur la tombe de leur mère qu’après avoir remis ces enveloppes. Commence alors pour les jumeaux une longue quête entre passé et présent pour retrouver leurs ancêtres. Rendre concret ces rencontres, ce dialogue intérieur à la pièce, c’est aussi le choix de faire interpréter les personnages en quête de leurs origines par de jeunes comédiens à une période où il sont également en quête de sens et parfois de leurs racines ou d’une émancipation familiale. Pièce du lien, Incendies a besoin pour la servir de sang neuf, non celui qui coule sur le sable libanais et rougit sa blancheur mais celui qui porte un regard nouveau sur le monde.

Moman ! 

Jean Claude Grumberg / Marie Lissnyder
Collectif (EN)Sensible (Thionville)
vendredi 14 juin - 19h

Dans une langue jubilatoire émaillée de « motordus » savoureux, Jean-Claude Grumberg convoque les inquiétudes, les frayeurs et les maux d’enfance pour les consoler par le jeu, l’humour et la poésie. Mais les enfants sont-ils les seuls à avoir des peurs ? Les rêves sont souvent source d’évasion et de magie. Pourquoi alors arrêtons-nous de rêver ? Et quand ? Nos amis imaginaires disparaissent-ils vraiment ou attendent-ils tout simplement qu’on les rappelle pour explorer de nouveaux mondes et fuir la réalité ? A travers une toute petite famille monoparentale et pleine de tendresse, nous abordons les peurs et rêves de chacun en passant par leur questionnement et leur incompréhension. Quand est-ce qu’il reviendra ? Pourquoi est-il parti ? Nous avons tellement de questions, tellement d’envie et de désir, pourquoi ne pas y répondre ?

L’embrouille 

Création collective / Benjamin Alvarez (Metz)
Compagnie Vendimorem (Metz)
v
endredi 14 juin - 20h30

(librement inspiré du livre Le Malentendu d’Albert Camus) 
Jan, un jeune homme très riche, décide de retrouver sa sœur, Martha, et sa Mère. Ils ont tout pour réussir. Pour être heureux. Mais il y a les non-dits. Les malentendus qui s’enchaînent. Personne n’arrive à se parler vraiment. Le rêve ne se réalisera pas...  

Le grand incendie 

Création collective / Tristan Piotto (Bordeaux)
samedi 15 juin - 19h

Trois personnages, trois colocataires, trois aveugles. Ils habitent ensemble. Un soir, c’est la grande fête à la maison. Le salon devient un cabaret, un château hanté, un music-hall grotesque, une fiesta bariolée. Ils reçoivent des amis et quelques voisins. Ils se retrouvent dans cette boîte de nuit, pour exister, pour danser, pour s’éveiller, raconter, chanter, rêver, écrire, créer, se remémorer, déclarer leurs amours, leurs fantasmes, leurs douleurs. Adolescents aux yeux fatigués et brûlants, hors du temps et hors du monde. Rencontrer des terres encore inconnues, se perdre, faire l’expérience, voyager, fouiller dans les mémoires et les consciences, se reconnaitre, ne plus distinguer les figures mais seulement des corps qui prennent feu.

Noradrénaline / Propranolol

Création collective

samedi 15 juin - 20h30

De jeunes comédiens nés dans les années 1990 se retrouvent en répétition et se demandent ce qu’ils font là, à fabriquer du théâtre révolutionnaire. D’un côté, il y a leur spectacle, qui a du mal à s’écrire parce qu’ils voudraient que ce soit le spectacle qui change tout : agir, s’organiser, s’exprimer, malgré la peur de l’avenir. L’envie de faire est là, dévorante. De l’autre, il y a le Propranolol, une pilule qui diminue la force de la mémoire pour apaiser la peur... Il suffirait d’une pilule pour que tout rentre dans l’ordre. Et le théâtre, alors? A-t-on définitivement cessé de croire qu’il peut changer le monde ? Cinquante ans après 1968, que dire sur un plateau de théâtre quand on est jeune et que tout semble si difficile à révolutionner ? 

Ensemble 21 (Paris)